Dessinée par notre civilisation thermo-industrielle, cette carte donne une idée de notre emprise humaine sur la Terre. Une carte nocturne d'un monde difficile à déchiffrer. Avec les clair-obscurs, les1…
espaces éclairés paraissent dominants alors que dans le système Terre, ils sont solidaires des espaces peu denses. Comment ? Là est toute la question que nous traitons avec toutes les ressources de la géographie, qu'elle soit politique ou d'approche culturelle. Nous voulons montrer combien le concept d'espace est très riche.
Les Bretons ont du souci à se faire. Non seulement, l’agriculture industrielle pollue leur territoire et empoisonne les plages, mais le Gulf Stream qui leur apporte une forme d’exception climatique est en train de s'affaiblir…
Se voulant les relais de la France rurale, les sénateurs qui reprennent ce jour le dossier du suicide des agriculteurs sont tétanisés par cette violence dont ils ne parviennent pas à sortir le monde paysan. (Par Gilles Fumey)
Dans son dernier ouvrage, Pour en finir avec les grandes villes, Guillaume Faburel s’en prend au modèle métropolitain. Entre catastrophe écologique et confiscation de la politique, le géographe revient avec nous sur les principaux reproches qu’il adresse aux grandes villes. (Par Renaud Duterme)
Peu « sexy » pour l’opinion publique, le secteur du bâtiment est discret dans le discours écologique mais il est pourtant avec ses matériaux, ses chantiers et toutes les passoires thermiques qu’il a laissées en héritage, responsable du quart des émissions de gaz à effet de serre. En face, l’aviation ne représente qu'une paille avec 2%.
Au pied du Jura vaudois, une ZAD est née en octobre 2020 pour bloquer l’extension d’une carrière de calcaire. En occupant ce lieu, les zadistes rappellent combien la politique est spatiale et l’espace est politique. Et incitent à repenser notre relation au monde. (Par Manouk Borzakian)
Bientôt l’anniversaire du confinement. Une pluie de livres arrive sur les étals des librairies désormais « essentielles ». Celui de Simon, superbe album d’aquarelles et de collages, donne à relire cette sidérante période comme une ode au temps, au monde, à la vie.
L'excellente revue « Monde commun » enquête sur nos environnements toxiques. Avec les regards d'anthropologues engagés et citoyens qui explorent de nouveaux modes de dialogue, d'écriture et d'interprétation du monde. Ni militante, ni experte, l'anthropologie publique naît dans la société et y revient. Pour le plus grand bonheur des géographes. (Par Gilles Fumey)
« Comment vous vous connaissez ? » On pose souvent la question aux couples. Car une rencontre, c’est souvent franchir une distance. C’est briser cet écart entre celle ou celui avec qui nous aimerions entamer une relation. De nouvelles approches spatiales seraient possibles avec l’intelligence artificielle. Non sans risques. (Par Gilles Fumey)
Est-il bien vrai qu’un médecin voit en tout être humain un « patient » ? Qu’un astronome a la tête dans les étoiles ? Si oui, à quoi pensent les géographes ? Obsédés par ce qui fait l’espace ? Jusqu’à s’amuser du pittoresque des noms de lieux, du cocasse des situations, des trouvailles géolittéraires de Jacques Drillon… Petite promenade de santé pour un hiver joyeux. (Par Gilles Fumey)
En Bretagne, les cloches sonnaient jadis le couvre-feu : « c’est Marie-Jeanne qui nous appelle » regrettaient les Brestois devant quitter leur bistrot. Aujourd’hui, assimilées au temps d’une Eglise qui peine à mobiliser ses ouailles, elles sont choyées ou détestées. Depuis fin janvier, le patrimoine campanaire est protégé par une loi. La contestation est impossible.