Le blog de Géographies en mouvement

La veine n'est pas près de s'éteindre. Le géographe S. Tesson fait l'éloge du retrait au monde et ça plait. Ces goûts du désert mériteraient une géographie mondiale car ils existent partout. Dans l'Himalaya, au Tibet notamment, des dizaines de milliers de moines vivent aussi une réclusion choisie. Comme les chartreux qui ouvrirent plus de 200 monastères au 16e siècle... (Gilles Fumey)

Ils ne sont pas si nombreux ceux qui, venant de la finance dénoncent l’économie casino dans laquelle le capitalisme libertarien met le monde. Marc Chesney s’indigne du despotisme d’oligarques cyniques et sans scrupules obsédés par leur richesse et le pouvoir qu’elle leur donne. Un pouvoir qui pourrait plonger le monde dans une nouvelle guerre. (Gilles Fumey)

Depuis 1985, le 3e jeudi de novembre, les piliers de bistrot s’en donnent à cœur joie avec le vin nouveau. Un événement qui déborde dans les rues des centres-villes en pleine crise de consommation du vin… Faut-il se dépêcher avant que le Beaujolais nouveau disparaisse pour de bon ? À moins qu’on rende hommage au Beaujolais pour avoir enfanté les vins nature…(Gilles Fumey)

Parmi les 3,7 milliards de repas par an, l’industrie agroalimentaire se taille la part du lion. L'anthropologue Geneviève Zoïa et le sociologue Laurent Visier ont mis leur nez dans les cuisines centrales. « En mettant à distance la cuisine, c’est à la fois la terre, le corps et le sauvage que l’école continue d’expulser. » (Gilles Fumey)

C’est un pays qui fait rarement la Une de l’actualité. Pourtant, Haïti connaît depuis plusieurs années une descente aux enfers politique, économique et sociale. Cette situation ne vient pas de nulle part et s’explique en partie par des politiques promues par des acteurs internationaux, depuis l’indépendance du pays. Entretien avec Frédéric Thomas, chercheur au CETRI. (Renaud Duterme)

Que faire des aventuriers voyageurs ? Les succès éditoriaux de S. Tesson témoignent, en partie, d'un filon qui ne s'épuise jamais, chaque génération réinventant son rapport au monde. Depuis la Suisse de Nicolas Bouvier, Frank Dayen ausculte le cas d'un riche Etatsunien, Richard Halliburton qui a disparu des radars alors qu'il était une des coqueluches de l'entre-deux-guerres. (Gilles Fumey)

Reliques, squelettes et momies sont d’infinies variantes d’un rapport aux morts qui change à chaque génération. En France, en 2025, la moitié des morts passent par le crématorium et les rituels de dispersion des cendres se multiplient. La géographie des morts n’est plus ce qu’elle était. Mieux (ou pire) les morts parlent aux touristes. (Gilles Fumey)

Non pas une réflexion à la Germaine de Staël sur ce pays qui la fascinait en 1810, mais un essai mené par des géographes qui sont aussi un peu anthropologues, urbanistes, philosophes, historiens de ce pays voisin qui nous déconcerte. Une découverte de l’Allemagne aujourd’hui, sous la forme d’un voyage par des chercheurs qui y habitent et en donnent une géographie sensible. (Gilles Fumey)

Souvent contesté voire décrié, le concept de « périphéries » offre pourtant des clés pour analyser les relations villes - campagnes de plus en plus tendues voire fracturées. À condition d’intégrer les variables écologiques de la subsistance et celles, politiques, de l’autonomisation. (Guillaume Faburel, Noëmie Chaillan)