Dessinée par notre civilisation thermo-industrielle, cette carte donne une idée de notre emprise humaine sur la Terre. Une carte nocturne d'un monde difficile à déchiffrer. Avec les clair-obscurs, les1…
espaces éclairés paraissent dominants alors que dans le système Terre, ils sont solidaires des espaces peu denses. Comment ? Là est toute la question que nous traitons avec toutes les ressources de la géographie, qu'elle soit politique ou d'approche culturelle. Nous voulons montrer combien le concept d'espace est très riche.
Nous avons reçu de la géographe Martine Tabeaud (Université de Paris) il y a quelques semaines, une carte postale qui refait surface durant ce printemps mi-chèvre mi-chou. Les Pays-Bas délocalisent leur tulipomania en Provence.
Branle-bas de combat avant la quille Covid des prochaines semaines. Grand rush prévu vers les villages pour une grande partie des Français. Dans les kiosques et sur la toile, des publications et sites sur les « plus beaux villages de France ». Petite enquête sur l’envers du décor. (Par Gilles Fumey)
De quoi ont peur les chercheurs et ingénieurs de l'Inrae ? De quoi ont peur les agriculteurs productivistes ? De quoi ont peur ceux qui ne voient pas que l'élevage industriel est condamné à moyen terme ? Voudraient-ils imposer un mode de vie dont les jeunes générations ne veulent pas ?
On avait posé un soir au Café géo l'hypothèse qu'il y avait une géographie du rire. Les Islandais rient-ils autant que les Siciliens ou les Chinois ? Les Japonais ont-ils besoin de saké pour rire autant que les Taïwanais avec le thé vert ? Un historien anglais tente une géohistoire culturelle du rire et du sourire. (Par Gilles Fumey)
La nature est une idée vieille comme le monde. Plantes, animaux, rochers furent longtemps associés aux humains par de multiples liens qui se sont distendus en Europe à partir du 17e siècle. Mais deux cents ans plus tard, trois esprits aux immenses talents renouent avec cette idée du grand Tout que la crise du Covid a rappelé avec fracas. Trois redécouvertes par l’éditeur inspiré de Michel Serres.
Quelle est la bonne enveloppe géographique pour des collectifs efficaces dans leurs décisions ? A quelques semaines des élections régionales, les scientifiques tentent de faire valoir les biorégions. La Révolution française n'avait-elle pas été pionnière avec les départements nommés par les fleuves ? (Gilles Fumey)
Les chaînes télé aiment tant les météos qu’elles les présentent souvent comme détraquées. Le tire-larmes marche à fond pour apitoyer l’opinion sur les malheurs des agriculteurs. Une pratique lassante alors que les chais sont pleins à craquer et que les viticulteurs appelaient à la distillation... Jean Castex vient d'octroyer 1 milliard d'euros aux agriculteurs. (Par Gilles Fumey)
Dans un ouvrage facile d’accès et riche, le philosophe Olivier Ducharme met le doigt sur les contradictions indépassables entre espaces urbains et automobile. En 200 pages, Villes contre automobile (éd. Écosociété) décrit notre aliénation à la voiture et, sans accuser les automobilistes, propose des pistes de sortie du tout bagnole. Rencontre. (Par Manouk Borzakian)
Vilipendées et incomprises des politiques, les universités, les laboratoires et leurs 265 écoles doctorales, 82 prix Nobel et 12 médailles Fields méritent mieux que les étiquettes qu’on leur colle depuis l’espace public.
Tels les flux sanguins dans nos organismes, les grandes voies maritimes, routières et aériennes constituent la matrice indispensable aux besoins de nos territoires. Et comme pour nos corps, toute perturbation, même localisée, peut conduire à une déstabilisation du fonctionnement global de nos sociétés. Et si le blocage du canal de Suez n’était qu’un coup de semonce ? (Par Renaud Duterme)