Dessinée par notre civilisation thermo-industrielle, cette carte donne une idée de notre emprise humaine sur la Terre. Une carte nocturne d'un monde difficile à déchiffrer. Avec les clair-obscurs, les1…
espaces éclairés paraissent dominants alors que dans le système Terre, ils sont solidaires des espaces peu denses. Comment ? Là est toute la question que nous traitons avec toutes les ressources de la géographie, qu'elle soit politique ou d'approche culturelle. Nous voulons montrer combien le concept d'espace est très riche.
Au pied du Jura vaudois, une ZAD est née en octobre 2020 pour bloquer l’extension d’une carrière de calcaire. En occupant ce lieu, les zadistes rappellent combien la politique est spatiale et l’espace est politique. Et incitent à repenser notre relation au monde. (Par Manouk Borzakian)
Bientôt l’anniversaire du confinement. Une pluie de livres arrive sur les étals des librairies désormais « essentielles ». Celui de Simon, superbe album d’aquarelles et de collages, donne à relire cette sidérante période comme une ode au temps, au monde, à la vie.
L'excellente revue « Monde commun » enquête sur nos environnements toxiques. Avec les regards d'anthropologues engagés et citoyens qui explorent de nouveaux modes de dialogue, d'écriture et d'interprétation du monde. Ni militante, ni experte, l'anthropologie publique naît dans la société et y revient. Pour le plus grand bonheur des géographes. (Par Gilles Fumey)
« Comment vous vous connaissez ? » On pose souvent la question aux couples. Car une rencontre, c’est souvent franchir une distance. C’est briser cet écart entre celle ou celui avec qui nous aimerions entamer une relation. De nouvelles approches spatiales seraient possibles avec l’intelligence artificielle. Non sans risques. (Par Gilles Fumey)
Est-il bien vrai qu’un médecin voit en tout être humain un « patient » ? Qu’un astronome a la tête dans les étoiles ? Si oui, à quoi pensent les géographes ? Obsédés par ce qui fait l’espace ? Jusqu’à s’amuser du pittoresque des noms de lieux, du cocasse des situations, des trouvailles géolittéraires de Jacques Drillon… Petite promenade de santé pour un hiver joyeux. (Par Gilles Fumey)
En Bretagne, les cloches sonnaient jadis le couvre-feu : « c’est Marie-Jeanne qui nous appelle » regrettaient les Brestois devant quitter leur bistrot. Aujourd’hui, assimilées au temps d’une Eglise qui peine à mobiliser ses ouailles, elles sont choyées ou détestées. Depuis fin janvier, le patrimoine campanaire est protégé par une loi. La contestation est impossible.
On était habitués aux bombes, au pétrole et aux PNB dans l’étude des rapports de force entre les nations. Aujourd'hui, dans le grand moulinet de la géopolitique, s'introuisent deux intrus : les puces et les vaccins. Big Pharma bataillait depuis des années, certes, mais la bataille d'aujourd'hui est perdue pour l'Europe et la France. (Par Gilles Fumey)
Les explorateurs du monde ont rarement été des exploratrices. Et le récit de voyage a longtemps été le fait d’aventuriers, de chercheurs, d’amateurs de pittoresque. Comment les femmes ont-elles décrit leur propre expérience du monde ? Un point de vue d’histoire et de géographie culturelles d’une Europe qui brouille à partir du 19e siècle les hiérarchies et les frontières. (Par Gilles Fumey)
[Rediffusion] Pour Amitav Ghosh, il nous manque un imaginaire qui réfute nos récits et nos mythes modernes. La littérature doit s’émanciper de cette Nature immuable qui fait figure de décor. Et nous devons réécrire l’histoire de la modernité, des Etats-nations dont la structure impériale explique la débauche énergétique à l’origine du réchauffement climatique. (Par Gilles Fumey)
Le Covid-19 est-il en train de remodeler la géographie de l’habitat ? Avec l’encouragement au télétravail, vivre en ville perd de sa superbe. Avant l’épidémie, près de 57% des urbains exprimaient le désir de quitter la ville[1]. Cette tendance contribue à exercer une pression sur l’immobilier. Va-t-on dès lors assister à une gentrification[2] des campagnes ? (Par Renaud Duterme)