« À peine les Songes ont commencé de me représenter {Vaux} Chambord que tout ce qui s'offre à mes sens me semble réel ; j'oublie le dieu sommeil, et les démons qui l'entourent ; j'oublie enfin que je songe. Les cours du château de {Vaux} Chambord me paraissent jonchées de fleurs. Je découvre de tous les côtés l'appareil d'une grande cérémonie. »*
Pour une fois, sortant du métro Porte de Saint-Cloud, d'autres cris que les vociférations des supporters des stades alentour et aucun policier ou gendarme...
C'était hier la projection du dernier des six portraits XL réalisés par Alain Cavalier, Léon bouif de 1945 jusqu'à 2006, rue Boileau. Ainsi se clôturait les « Rencontres du cinéma documentaire » au Méliès de Montreuil, en présence d'Alain Cavalier
C'était en décembre dernier, j'écrivais je marcherai à contre-sens. Je pouvais encore m'amuser et moquer ces gendarmes qui me signifiaient l'interdiction de « marcher à contre-sens » des hordes de supporters sortants du Parc des Princes. Depuis le pays a progressé dans ce qu'on pourrait nommer l'absurde s'il ne découlait du choix des urnes.
Il faisait froid ce soir là, le 13 février, la bise s'engouffrait par le moindre interstice laissé entre-ouvert. Alertés par deux amis écrivaines nous étions venus porte de la Chapelle avec notre puéril espoir de déplacer ces énormes pierres que la mairie de Paris avait fait soigneusement déposer à touche touche sous le pont de chemin de fer qui enjambe le boulevard Ney.
On nous dit que les foules se pressent à l'exposition «Soulèvements» au Jeu de Paume, place de la Concorde à Paris. Un article dans «Paris-luttes.info» met les pendules à l'heure et en peu de mots décrit la dérive d'une institution sensée montrer la photographie. Un article à méditer!