Devant le mépris de M. Macron pour les votes de barrage qui lui ont permis d'accéder au pouvoir en 2017, une pétition a récemment été lancée sur le site change.org, pour que tous les électeurs ayant fait le choix d'une vote Macron pour barrer la route à Mme Le Pen puissent la signer et ainsi se compter.
Ce billet est un appel à relayer cette information le plus largement possible.
Ce n'est pas un secret : la courbe des soutiens au RIP est dans les choux et, surtout, on trouve très peu d'information dans les média, sinon pour annoncer, d'une façon plutôt fataliste, les chiffres désespérants de ces soutiens. Au-delà, rien ou si peu... Sur ce sujet, Médiapart soi-même n'a consacré que très peu d'articles. Pourquoi ?
Pour qui ne souhaite ni Macron ni Le Pen, le choix ultime se situe entre le risque d'un pouvoir à terme totalitaire et le maintien, pour cinq petites années, d'une liberté d'expression dont nous devrons user pour éviter le risque totalitaire en 2022. Ce texte est le témoignage d'une réflexion, en aucun cas une consigne de vote ou un jugement des choix électoraux.
Croyant dénoncer les vices de notre mode de scrutin, l'abstention contribue à en renforcer les effets pervers en masquant le déficit de légitimité des élus. Alors même que le vote blanc, connu pour "ne servir à rien", contribue à mettre en évidence ce déficit. Et ce d'autant plus puissamment qu'il sera important. Et quid de nos média qui se contentent de publier les chiffres officiels ?
En ces jours plombés par la menace d'un taux record d'abstention, maintes fois affirmée par les instituts de sondage et abondamment relayée par les media, menace renforcée par le niveau élevé de l'indécision de nos concitoyens, il m'apparaît important de revenir sur le phénomène de l'abstention et de le confronter à la possibilité du vote blanc.
Sur France Culture, Hubert Védrine qualifie de procès en sorcellerie les publications des internautes visant à mettre en relief les contradictions du personnnel politique. Pour l'homme des discours mesurés, ce serait le signe d'un totalitarisme terrifiant. Ne serait-ce pas plutôt, venant d'un membre du parti socialiste, la marque d'une perte de contrôle, au moment où ce parti risque l'implosion ?
Depuis plusieurs semaines, le duo "Eric & Quentin", dans l'émission "Quotidien" sur TMC, se livre à des saynètes répétées visant à tourner la radio France Culture en dérision.
Cela pourrait être amusant et pertinent si cela reflétait de réels travers de cette antenne, ce qui ne semble pas être le cas.
Quelle conscience ont les auteurs et la production des impacts potentiels de ces saynètes ?
Dans son édition du lundi 25 octobre 2016, l'émission d'Arte "28 Minutes" se fourvoie et les téléspectateurs avec, dans un débat bidon et lamentablement orienté. Décevant, pour un magazine habituellement de bonne qualité.
Depuis l'annonce de l'attentat de Nice, on ne parle que de terrorisme.
Mais que sait-on réellement de ce qui s'est passé ?
Et peut-on vraiment se permettre d'interpréter une réalité si peu élucidée ?