Ce matin a eu lieu la présentation de l'avis du panel de citoyen constitué par la Commission nationale du débat public pour sauver le débat public sur le projet de stockage réversible en couche géologique profonde des déchets nucléaires.
beaucoup croit que le nucléaire est bon marché notamment parce qu'il garantirait l'indépendance énergétique du pays. Rien n'est moins faux. Ce choix industriel non maîtrisé a mis en péril EDF et pèse de plus en plus sur l'économie française. Aujourd'hui nous faisons face à la faillite nucléaire du modèle énergétique français !
Le projet d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure entraînera immanquablement un très grand nombre de transports qui ne sont pas sans risques. Cela exposera territoires et populations à des accidents qui pourraient être évités grace à une autre manière de concevoir la gestion des substances radioactives !
Le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs a préparé un dossier de synthèse à partir des rapports de l'IRSN et de l'ASN et des analyses de l'ACRO et de la CRIIRAD sur les transports de matières radioactives.document consultable en pièce jointe
En début d'après midi, le dimanche 13 octobre 2013, l'Agence France Presse diffusait une dépêche selon laquelle "La décision de prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, pour qu'elle passe de 40 à 50 ans, est prise et devrait être annoncée bientôt. " Le texte précise : " Selon le JDD, l'Etat veut allonger la durée d'exploitation des 58 réacteurs composant les 19 centrales du pays, et la décision pourrait être officialisée à l'occasion d'un conseil de politique nucléaire prévu le 15 novembre. Selon une source proche de l'administration citée par le JDD, la décision de prolonger à 50 ans la durée de vie des centrales est actée et le gouvernement cherche juste le bon timing politique. Elle sera prise avant la fin de l'année, selon une autre source citée par le journal, présentée comme proche du ministère de l'Ecologie. Si rien n'est officiel pour l'instant, c'est inéluctable, confirme une troisième source au journal.[1]"