MASAVI pour de rire

Un zinc, une télé, Bardella en prime time. Et soudain, tout le cirque bleu marine s’invite dans le comptoir : la vertu en façade, la magouille en coulisse, la haine en bande-son. Chronique d’un soir ordinaire dans la France qui s’habitue à l’odeur du brun.

Devant la maison du roi déchu, les courtisans pleurent la République qu’ils ont salie. Ils parlent d’humiliation, de honte nationale, comme si la justice, en faisant son travail, commettait une offense. Moi, je regarde ça, un peu écœuré : ces gens croient encore que la prison, c’est pour les autres.

Le texte décrit l'échec anticipé de Marine Le Pen aux élections, en exposant la mobilisation de divers leaders d'extrême droite en Europe, tous en faveur de sa candidature. Il souligne leur nostalgie pour un monde autoritaire et pur, tout en dénonçant leur hypocrisie et les injustices qu'ils instrumentalisent. Le refrain répétée rappelle son inéligibilité.

Alors que l'affaire Bétharram expose l'impunité des puissants muets face aux abus sur enfants, le gouvernement durcit la justice des mineurs. La proposition de loi adoptée le 13 février 2025 instaure la comparution immédiate pour les mineurs dès 16 ans et restreint l'excuse de minorité. Une sévérité contrastant avec la clémence envers les élites fautives.

Masques bleu chirurgicaux, blanc, noir, en tissu, faits main, faits maison, sales, fripés, et des yeux au-dessus qui paraissaient hagards. Soumis soudain à la lourde tâche exprimer des sentiments, ils semblaient plus grands presque écarquillé d’hébétude.

Puis vint un mot inconnu : cluster. Il aimait bien cet anglicisme qui parlait d’un truc limité et qu’on limite. Rassurant, en sommes, de savoir que l’on maîtrisait tout avec un mot anglais qui faisait chic et choc, moderne quoi… Le mot foyer aurait fait l’affaire, mais il faisait sans doute, trop familier, trop proche, au point de nous concerner en sommes.

L'actualité oblige, la mésaventure de Benjamins Griveaux m'a inspiré ce texte bête et méchant.

Un drame se joue au cœur même de la misère dans un local du Secours Populaire quelque part en France... Plus qu'un mini thriller très noir c'est presque un témoignage sur le travail des bénévoles en permanence d'accueil de cette association. Cette Œuvre était en lice pour le trophée Anonym'us 2019. http://trophee-anonymus.blogspot.com/

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