Historien de formation, médiateur culturel, acteur, écrivain et auteur dramatique, j’ai travaillé au croisement du patrimoine et des arts vivants. Mon parcours m’a mené des musées aux monuments historiques,1…
des salles de classe aux scènes de théâtre, en passant par l’enseignement de l’anglais en section européenne, la formation, et le travail de professeur documentaliste.
J’ai occupé des postes variés : médiation, guidage, création de contenus, sécurité de sites sensibles, accueil de tournages, gestion de crises. Cette diversité m’a offert une vue précise des richesses du patrimoine français, mais aussi de ses zones d’ombre : imprudences institutionnelles, harcèlement, silences imposés, responsabilités abandonnées sur les épaules des plus vulnérables.
Pendant des années, j’ai assumé seul des tâches essentielles dans un contexte de négligences structurelles, jusqu’à l’épuisement et à la maladie. Lorsque j’ai tenté d’alerter, le mur de l’omerta s’est refermé.
Aujourd’hui, je prends la parole pour comprendre et témoigner — non pour accuser des individus, mais pour mettre en lumière un système qui maltraite ceux qui le servent.
Je poursuis en parallèle mon travail littéraire, théâtral et artistique, nourri par ces expériences, et reste attaché à une culture qui émancipe, protège et transmet.
Ce blog sera un espace de parole franche, de réflexion et de reconstruction. De réconciliation.
J’ai cru naïvement qu’un responsable sécurité devait parler, écrire, alerter. J’ignorais que dans certaines administrations, c’est précisément ce comportement que l’on pathologise. Ici, ce n’est pas la panne qui dérange : c’est celui qui la signale.
Récompenser Gabriel Matzneff malgré des écrits revendiquant la violence sexuelle sur mineurs n’était ni une erreur ni une ignorance, mais un choix. Un choix révélateur d’une morale institutionnelle à deux vitesses, où les élites sont absoutes tandis que les plus fragiles sont implacablement sanctionnés, sous la Coupole de l’Institut de France.
En parlant aux mères de soldats, Poutine confisque la douleur pour la transformer en récit patriotique. Ce geste n’est pas seulement stratégique : il révèle une défense psychique qui réécrit le deuil pour qu’il ne puisse ni fissurer l’homme, ni menacer l’État.
Quand Jean-Luc Mélenchon découvre l’Ukraine en télévision couleur, cela donne un billet où l’on apprend que Zelensky aurait interdit à la fois les syndicats, les partis d’opposition, les élections, et peut-être bientôt la cuisson du sarrasin.