Isabelle Bordes
Journaliste, médiatrice et éducation aux médias à l'information et à l'image, accro à la déontologie et la justice (sociale, environnementale, etc)
Granville - France
Sa biographie
Grandi à Vanves (92) puis dans l'Oise, Parisienne puis Granvillaise depuis 1992, avec des intermittences irlandaises de plus en plus longues - ça a son importance.
La curiosité et le goût des autres m'ont conduite au journalisme, mes scrupules congénitaux à une certaine recherche d'exigence dans ce1…
métier, et ma soif de justice à un syndicalisme qui, lui, ne m'a pas toujours rendu service (mais je lui dois de m'être sentie utile, d'avoir pu comprendre beaucoup de rouages sans tâter directement de la politique, et de connaître la profession dans toute sa diversité).
Après 32 ans de salariat dont 30 à "Ouest-France", j'ai choisi l'indépendance en 2022 pour faire du journalisme plus en profondeur, mais aussi pour développer tout ce que j'aimais déjà faire : défendre la déontologie (je fais partie des co-fondateurs du Conseil de déontologie journalistique et de médiation créé en 2019 et je donne quelques cours de TD aux apprentis journalistes de l'IUT de Lannion). Et expliquer mon métier aux citoyennes et citoyens dans l'espoir fou de réconcilier quelques fâché.e.s et de redonner le goût de l'info à celles et ceux qui s'en sont éloigné.e.s (via des ateliers et résidences EMI).
Bref, je suis une idéaliste et je commence à l'assumer.
Depuis ce virage vers la pige, je travaille régulièrement pour Arrêt sur images, Les Champs d'ici, moins souvent pour l'AFP, Grand-Format, Le Poulpe, La Vie, etc.
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Darmanin tweete, des médias réagissent, une info erronée circule
Une info erronée a circulé le 3 juillet, après un tweet du ministre de l'Intérieur. La réaction demandée au ministre de la Justice, sur France Inter, lui a donné un sens abusif et une résonance qui posent question. Comment un journaliste peut-il ne pas se tromper, s'il se fonde sur des infos sur les réseaux sociaux postées dans un délai trop court pour les vérifier ? Encore une « faute de temps ». -
De l'amalgame à la dénonciation : un Indien en fait les frais à Caen
L'arrestation d'un Indien à Caen montre l'impact de l'actualité politique et médiatique sur la vie des gens, notamment des étrangers. Le lendemain de l'attaque d'Annecy, où nul n'a pu ignorer l'origine du suspect, un passant a dénoncé un étranger entré dans une église Oui, les amalgames peuvent nuire gravement à autrui. Oui, les politiques et les journalistes en ont une responsabilité capitale. -
Médias et faits divers : la nationalité, pour quoi faire ?
Le traitement médiatique des faits divers se standardise de plus en plus, selon deux catégories : soit les protagonistes du crime sont français, et nul ne dit leur origine, soit ils sont étrangers. Leur nationalité devient alors un élément de premier plan dès l'info connue, même si elle n'éclaire en rien les faits, à ce stade premier du faits divers, quand émotion et sidération règnent.