Je suis comme le hérisson : une tête sympa et des piquants pour avertir les importuns, les agressifs, les m'as-tu-vu... J'aime le hérisson.
De mon coin de bocage, j'observe le Monde en espérant ne pas…
finir sous la botte d'un capitaliste, d'un autocrate, de Big Brother...
Photo : Franco Dal Molin flickr CC BY-SA 2.0
Une ferme vivante, c’est une ferme qui tisse des liens avec son environnement régional, social, écologique et économique. Elle fait vivre ses paysans, entretient et préserve des biens communs vitaux, participe à la vie d’un terroir. Ces fermes éclosent, prospèrent dans nos terroirs et démentent chaque jour le discours victimaire de la FNSEA et font le pied de nez aux cours de bourse.
Dans le cochon, tout est bon, même son intelligence, dixit des chercheurs qui ont fait jouer le suidé du joystick. Ses conditions violentes et concentrationnaires d’élevage sont d’autant plus intolérables et son bannissement de la loi sur le bien-être animal d’autant plus incompréhensible.
Macron n’a pas la main verte et son gouvernement vient encore de le prouver : pendant qu’il visite une ferme devant moult caméras, il envoie la poulaille chasser le zadiste sur le Triangle de Gonesse, marquant ainsi sa ferme intention de bétonner toujours plus de terres fertiles.
Quel joli nom pour un robot : Persévérance. Que d’émotion dans les salles de commande. Que de milliardaires enthousiastes et de milliards balancés dans l’espace. Tout ça pour un très lointain désert de cailloux rouges. Serait-ce demander la lune que de faire preuve d’autant de persévérance pour sauvegarder notre planète-maison si infiniment plus belle et… vivable ?
Un vaccin, bien commun de l’Humanité ? C’était sans compter sur une épidémie mondiale qui est une opportunité et représente un véritable pactole pour des poids lourds comme Big pharma, les Gafam ou l’usine Chine. Dès lors, alors que la litanie des morts se prolonge sans fin, comment expliquer le peu d’empressement des états à forcer la main des labos pour lâcher leurs licences ?
Une association de défense du patrimoine nucléaire, il fallait oser. Il est vrai que les tours de refroidissement des centrales et le potentiel radioactif de leur cœur font partie du paysage français au même titre que la Tour Eiffel ou les trésors du Mont Saint-Michel. Ils irradient nos territoires de fierté patrimoniale et culturelle.
Face à cette pandémie qui fracture poumons et liens, à la misère qui envahit tous les espaces, aux dérives autoritaires des dominants, la force de résistance, de révolte, réside dans l’âme de chacun. Il faut écouter, s’imprégner de l’esprit de résistance du Blues des origines pour apprendre à faire front.
La forteresse dorée du monde de la finance vient d’être ébranlée par une attaque surprise du petit peuple des réseaux sociaux. La force de millions de petits porteurs a mis au tapis des fonds vautours spéculant sur la faillite d’entreprises et de leurs salariés. Rêvons d’un soulèvement généralisé contre cette caste de nantis, d’une offensive sur leurs cassettes aux service des démunis…
Pour nos parlementaires, un cochon séquestré sur caillebotis dans un hangar n'est pas un animal digne d'être protégé. C'est pourquoi ils proposent une loi contre la maltraitance animale qui oublie la grande majorité des animaux (sur)vivant sur notre territoire dans des conditions indignes. Ces élus, issus des plus beaux élevages politiciens, auraient-ils peur de tomber dans l'« agribashing » ?
Il y a bien plus d’un demi siècle, il n’y avait pas plus cinq cents mètres entre mon HLM de môme et le cul des vaches. Et la genèse du yaourt dans la cuisine familiale était aussi attendue et mystérieuse que l’apparition d’un cadeau sous le sapin de Noël. Pour le gamin d’aujourd’hui, il suffit de pousser le Caddie jusqu’à la bonne allée du supermarché.
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