Faut-il d’abord combattre le capitalisme ou les discriminations racistes, sexistes, homophobes, etc. ? Qu’est-ce qui importe vraiment : la question sociale ou les questions « sociétales » ? Si la question semble difficile, c’est peut-être parce qu’elle est mal posée.
C’est un refrain bien connu de la droite nationaliste : rappeler les crimes commis par l’État français, c’est être un mauvais patriote et un masochiste. Et si c’était l’inverse ?
Quelle est poignante, la plainte des derniers mâles de notre temps ! « Notre civilisation est malade », sanglotent-ils, « intoxiquée par le poison douceâtre des valeurs féminines : tendresse, pitié, patience, abnégation... Quasi châtrés, les hommes européens n’ont plus qu’une volonté faible, timorée, percluse d’hésitation. » Que faut-il penser de ce déprimant diagnostic ?
Les primaires de la droite et du centre approchant à toute allure, je termine mon enquête sur les « valeurs de la droite », commencée dans un précédent article.
À l’occasion des primaires de la droite et du centre, une rumeur folle circule : il y aurait des valeurs de droite. Cette rumeur est-elle fondée ? Et si c’est le cas, en quoi consistent ces fameuses valeurs ?
Nicolas Sarkozy a raison. Prendre la nationalité française, c’est devenir le descendant des Gaulois : non pas d’un point de vue biologique, bien sûr, mais sur le plan culturel. Qu’on le veuille ou non, Astérix et ses amis ont marqué de leur empreinte la culture française. Un peu. Un tout petit peu. Mais nos ancêtres sont aussi – et même bien davantage – romains, grecs, juifs, arabes, italiens...
C’est toujours pour moi un immense plaisir que d’écrire sur Éric Zemmour, un penseur brillant, profond, méconnu pourtant – en raison d’une conspiration du silence orchestrée par les médias dominants.
Ceci n’est pas un nouvel article sur le « burkini »
Je préfère tout de suite annoncer la couleur : le « burkini » ne m’intéresse pas particulièrement. Ce qui m’intéresse, ce sont les causes profondes de la haine ou de la peur que ce vêtement suscite.