Personne ne peut prétendre avoir une stratégie, au sens d’une feuille de route qu’il suffirait d’appliquer scrupuleusement pour parvenir à la victoire du mouvement social. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir à nos objectifs et aux moyens pour y parvenir.
Dans plusieurs villes de France, des écoles d'art publiques agonisent, faute de moyens matériels. C'est le cas de l'école Duperré, à Paris, où les étudiant-e-s et leurs professeur-e-s ne veulent plus étudier, créer et travailler dans des bâtiments "mal isolés, impraticables et insalubres". Le texte qui suit est leur communiqué. Ne manquez pas les magnifiques photos qui l'illustrent !
Et si les discussions récentes sur l'abaya étaient l'occasion de prendre un peu de hauteur de vue, et de réfléchir à la laïcité en général ? On la définit souvent comme une neutralité de l'État – et des élèves de l'école publique, depuis 2004 – en matière religieuse. Mais cette neutralité est-elle possible ?
En matière de santé publique ou d'économie, la science sert à justifier des mesures politiques parfois très impopulaires. Faut-il se réjouir du triomphe de la vérité scientifique sur les opinions d'une foule peu instruite ou déplorer une tyrannie des experts ?
Hier, je suis tombé par hasard sur un exposé prétendant réfuter "la pensée woke" au nom de "l'universalisme républicain". Voici les réflexions que ce discours m'a inspirées.
Une organisation totalement indépendante du gouvernement (l'Association Sportive du Ministère de la Justice) a noué un partenariat avec Carrefour. Par pure générosité, ce petit commerce de proximité, qui a déjà bien du mal à boucler ses fins de mois, va accorder une réduction de 6% à tous les agents des services publics. On dit que le monde va mal, mais moi, avec Carrefour, je positive !
Le mot « laïcité » recouvre souvent des notions confuses, voire contradictoires, ce qui n’aide pas à apaiser les débats qu’il suscite. Serait-il possible d’en donner une définition précise, à l’aide d’une analyse philosophique ? La question mérite d’être posée, parce qu’elle met en jeu notre rapport à la politique, à l’État et à la société.
Comme tous les bons livres de science-fiction, La dignité des ombres n'est pas un simple divertissement : il nous parle de notre temps, de notre société, et de ce régime peu ragoûtant que nous osons encore appeler « démocratie ».
Tout les oppose en apparence... D'un côté, la douceur, le rapport intime à autrui, la spontanéité.... De l'autre, la soif de pouvoir, la vie publique, les calculs plus ou moins sordides. Pourtant, l'amour et la politique sont beaucoup plus liés qu'on ne pourrait le croire.