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L’affaire a démarré en 1999 et le rapport de la Commission Seriti vient d’être rendue publique ce 21 avril 2016 par le Président Jacob Zuma. Dix-sept ans pour en arriver à la conclusion qu’acheter et vendre des armes et du matériel militaire est un commerce d’une clarté cristalline entre gens de bien, honnêtes et respectables. Toutefois, le dernier chapître de la saga n'est pas encore clos.
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Comme on pouvait s’y attendre la motion de destitution du président a été rejetée par la majorité parlementaire avec 233 voix contre et 143 voix pour. La crise politique n’est pourtant pas résolue avec le maintien de Jacob Zuma à la présidence du pays et de l’Anc. Cette crise a mis à nu les profondes divergences au sein de même de l’Anc et de ses alliés.
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La position de Président est celle qui doit à tout moment unir le pays derrière une vision et un programme qui cherchent à faire de demain un jour meilleur que celui d’aujourd’hui pour tous les Sud-Africains. C’est une position qui requiert le respect de tous les Sud-Africains, respect qui, bien sûr, doit être mérité à chaque instant » } {{Ahmed Kathadra}}
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La Cour constitutionnelle a tranché : le Président Zuma doit rembourser une partie des dépenses pour la rénovation de sa résidence de Nkandla d’ici 45 jours, mais ce qui est beaucoup plus grave, c’est le constat que ni le Président, ni le Parlement n’ont respecté la Constitution.
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Gupta ? Guptacratie ? Zuptagate ? Guptarisation ? Guptariser ? Gupta est sur toutes les lèvres, dans toutes les têtes, Gupta par ici, Zupta par là. Ce n’est pas une nouvelle danse, ni un nouveau jeu vidéo, c’est un simple nom de famille. Celui d’une famille indienne, si riche qu’elle a cru pouvoir acheter des ministres, comme elle a acheté des entreprises, des radios et des journaux.
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La journée internationale de lutte contre le racisme marque la commémoration du massacre de Sharpeville, le 21 mars 1960, quand la police a tiré sur la foule qui protestait contre l’imposition du « pass » à la population noire, tuant 69 manifestants. La résurgence des actes racistes a pris une proportion préoccupante et une semaine est dédiée à la lutte contre ce fléau
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L’annonce de la libération conditionnelle de Janusz Walus, l’assassin de Chris Hani a été accueillie avec colère et inquiétude par la famille et les camarades de lutte du dirigeant communiste assassiné le 10 avril 1993 devant sa maison et sous les yeux de sa fille. Toute la vérité n’a pas été faite sur les raisons de ce meurtre politique qui a failli plonger l’Afrique du Sud dans la guerre civile.
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D’entrée de jeu, Pumla Dineo Gqola, jeune professeure de Gender studies à l’université de Witwatersrand de Johannesburg, abat ses cartes : « Le viol n’est pas une invention sud-africaine. C’est une forme de violence sexualisée, un phénomène mondial qui existe depuis toujours. Le viol survit parce qu’il est l’outil pour préserver le patriarcat. »
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Après la prestation bruyante et attendue des députés du parti de Julius Malema et les échauffourées devant le Parlement, Jacob Zuma a fait un discours morne, sans ambition de reconquête économique ou de réponses aux problèmes du pay. Les marchés l’ont immédiatement sanctionné : le rand a perdu 0,3% de sa valeur dès la fin du discours.
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Après la prestation bruyante et attendue des députés du parti de Julius Malema et les échauffourées devant le Parlement, Jacob Zuma a fait un discours morne, sans ambition de reconquête économique pour le pays. Les marchés l’ont immédiatement sanctionné : le rand a perdu 0,3% de sa valeur dès la fin du discours.