Le blog de Jacques Van Rillaer

Récemment, des débats parfois très vifs ont porté sur la « mise à l’écart » (« time out »), une méthode de gestion de comportements difficiles des enfants. Nous présentons ici la conception adoptée par la majorité des comportementalistes.

Misha Defonseca a raconté qu’en 1941, quand elle avait 7 ans, ses parents juifs ont été déportés par les nazis. Elle a alors entrepris un voyage de 3000 km à travers les forêts de l’Europe seule, à pied, dans l’espoir de retrouver ses parents. Elle a été accueillie par une meute de loups. Son histoire a été publiée dans un livre et portée à l’écran. L’histoire a connu un succès considérable.

Extrait du livre de Tavris et Aronson “Pourquoi j’ai toujours raison”, chapitre “La mémoire : une historienne complaisante” En 1995, Binjamin Wilkomirski publia Fragments, un récit de l’enfance horrible qu’il avait vécue dans les camps de concentration de Majdanek et de Birkenau. L’ouvrage a connu un vif succès. En fait le récit avait été complètement imaginé.

Extrait du livre de Tavris et Aronson “Pourquoi j’ai toujours raison”, chapitre “La mémoire : une historienne complaisante” En 1995, Binjamin Wilkomirski publia Fragments, un récit de l’enfance horrible qu’il avait vécue dans les camps de concentration de Majdanek et de Birkenau. L’ouvrage a connu un vif succès. En fait le récit avait été complètement imaginé.

Un livre exceptionnel : "Tavris, Carol & Aronson, Elliot, Pourquoi j’ai toujours raison et les autres ont tort". Trad., Markus Haller, 2010 ; Flammarion, 2016, 416 p.

Une large proportion des psychanalystes, surtout en France, font montre d’une vaste érudition. Il importe de ne pas se laisser impressionner. L’érudition n’est pas du tout synonyme d’esprit scientifique.

Maarten Boudry, philosophe des sciences et chercheur à l’université de Gand, a mis au point un « générateur de théories complotistes », conçu comme une arme contre des théorie du complot : le générateur montrant l’extrême facilité avec laquelle des théories se construisent.

Freud a régulièrement écrit que la meilleure méthode d’interprétation psychanalytique d’un « signifiant » consiste à énoncer à partir de lui un nombre relativement important d’associations d’idées parmi lesquelles l’analyste choisit ce qui lui paraît significatif. Toutefois Freud et ses élèves se sont bien souvent passé de ce détour pour affirmer un sens caché ou refoulé.

Illustration de la méthode privilégiée par Freud pour découvrir le sens caché d’un signifiant (une action, un rêve, un symptôme). Freud et Lacan considèrent les associations « libres » sur des nombres comme particulièrement représentatif. Nous présentons un exemple que Freud a repris à Jones et a inséré dans la 4e édition (1912) de son livre "Sur la psychopathologie de la vie quotidienne".

Parmi les diverses facettes de Freud, nous évoquons ici sa tendance à la superstition et à la croyance « numérologique »