Le psychanalyste hongrois Ferenczi a été un des disciples préférés de Freud. Il a été de plus en plus préoccupé d’efficacité, ce qui l’a amené à essayer de nouvelles techniques et à critiquer le désintérêt de Freud pour la dimension thérapeutique de la psychanalyse. Après une courte présentation de Ferenczi sont donnés des extraits de son “Journal clinique”, des notes rédigées un an avant sa mort.
Présentation de l’ouvrage de M. Borch-Jacobsen sur Freud paru en 2018 dans la collection « Apprendre à philosopher ». Le célèbre historien de la psychanalyse montre que Freud, qui se présentait comme un positiviste s’appuyant sur des observations, était fondamentalement un « penseur » qui n’arrêtait pas de spéculer, sans beaucoup de retenue, à partir de quelques faits et de nombreuses lectures.
Le grand public et beaucoup de psys universitaires ignorent que les énoncés les plus intéressants de Freud sont généralement repris à des prédécesseurs et que la plupart des énoncés spécifiquement freudiens n’ont pas été confirmés scientifiquement. On présente ici brièvement quelques exemples et on renvoie aux auteurs qui ont développé ce thème dans des ouvrages qui comptent au moins 400 pages.
Le grand public et beaucoup de psys universitaires ignorent que les énoncés les plus intéressants de Freud sont généralement repris à des prédécesseurs et que la plupart des énoncés spécifiquement freudiens n’ont pas été confirmés scientifiquement. On présente ici brièvement quelques exemples et on renvoie aux auteurs qui ont développé ce thème dans des ouvrages qui comptent au moins 400 pages.
Commentaire de la formule de Lacan sur l’impuissance de la psychanalyse à remédier à la connerie. Le mot est employé au sens banal et au sens de Frankfurt (l’usage de mots sans souci de leur signification). Freud a produit de la connerie au sens banal du terme. Lacan aussi, mais il a excellé au sens de Frankfurt. À la fin de sa vie il a avoué avoir ébloui avec des mots qui sont du chiqué.
Se souvenir c’est construire des idées et des images mentales à partir d'événements, dont certains ne se sont pas réels. Bartlett l’a montré expérimentalement dès 1932. Une erreur fréquente concerne la source d’informations. Des rêves et d’autres images mentales sont des sources de faux souvenirs. Des personnes produisent facilement ces illusions. Des psys peuvent les favoriser ou les renforcer.
Le premier témoignage concernant un OVNI date de 1947. Les témoignages se sont multipliés à partir des années 1960. Ensuite sont soi-disant apparus des extraterrestres, d’abord pacifiques, puis de plus en plus malfaisants. Des thérapeutes se sont spécialisés dans le traitement des victimes d’extraterrestres. Aujourd’hui la communauté scientifique n’accorde guère foi aux récits rapportés.
Des hypnotiseurs prétendent faire vivre des « régressions en âge » et des vies antérieures à la vie présente. Des expériences montrent que des personnes suggestibles se prêtent naïvement à ces jeux de rôle. Des faits objectifs (p.ex. les réactions à des questions sur des événements de l’époque) montrent qu’il s’agit de constructions imaginaires. Il est à déplorer que des psys se prêtent à ce jeu.
Des hypnotiseurs prétendent faire vivre des « régressions en âge » et des vies antérieures à la vie présente. Des expériences montrent que des personnes suggestibles se prêtent naïvement à ces jeux de rôle. Des faits objectifs (p.ex. les réactions à des questions sur des événements de l’époque) montrent qu’il s’agit de constructions imaginaires. Il est à déplorer que des psys se prêtent à ce jeu.
Freud a affirmé en 1895 que les sévices sexuels étaient « la » cause de névroses, puis, en 1897, que la plupart de ces sévices étaient des fantasmes. Des psy américains, revenus à sa 1ère conception, ont affirmé que la plupart des femmes troublées mentalement sont des victimes d’inceste qui ont refoulé le souvenir du traumatisme. Il s’en est suivi une épidémie de victimes dans les années 1980-90.