Le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, s’est rendu le 1er mai 2008, fête du travail en France, à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, à l’occasion de la remise du prix Charlemagne 2008 à Mme Angela Merkel, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne. Il y a prononcé le traditionnel discours en l’honneur du récipiendaire. En voici quelques extraits édifiants.
Un article parû dans le New York Times du 3 décembre 2008 titrait : « L’Université pourrait devenir au-dessus des moyens de la plupart des citoyens US » ["College May Become Unaffordable for Most in U.S."]. C’était la conclusion du rapport biennale du National Center for Public Policy and Higher Education, basée sur les donnés disponibles pour les 25 dernières années, c'est à dire entre 1982 et 2007, et ne prend pas en compte la récession actuelle.
La version française de ce discours prononcé par Daniel barenboim devant le Knesset, le 9 mai 2004, se trouve vers la fin de ce billet. "Sans la musique, la vie serait une erreur." - Friedrich Nietzsche Il y a quelques années, j'ai eu le bonheur de lire un livre par Edward Said et Daniel Barenboim, Parallèles & Paradoxes, trouvé par hasard dans la petite librairie en face de Trinity College, à Dublin, Books Upstairs. Quelques années auparavant, j'avais eu également la chance d'assister à un concert de Barenboim, à la salle Pleyel, où il jouait la dernière sonate pour piano de Beethoven, sonate no. 32, opus 111, oeuvre époustoufflante de beauté et de sérenité. Avant même qu'il ne joue, je me souviens d'avoir été ému simplement à la vue de Barenboim au moment où il est entrée en scène. Il y avait quelque chose dans sa manière d'être qui semblait avoir partie liée à notre mortalité, à la fragilité d'être, au besoin de pouvoir écouter et comprendre ce qu'est notre existence. La beauté et la musique semblait justement pour cela, pour nous aider à nous comprendre et à vivre.