Réseau Eduction sans Frontières RESF 25 s’élève contre la censure du livre du lauréat du concours littéraire « Litteratura Jeunesse » organisé par le Conseil Général du Doubs. Intitulé « Demain, je reviendrai », l’ouvrage traite du parcours et de la souffrance d’un immigrant clandestin. Il a été choisi à l’unanimité par le jury. Sa publication est refusée au motif ahurissant dans un pays démocratique qu’il serait « trop engagé » et qu’il pourrait déplaire à la Préfecture et nuire aux négociations en cours avec elle ! Tout en considérant que cette affaire en dit long sur le climat politique détestable qui règne actuellement en France s’agissant d’immigration, RESF estime que le Président du Conseil Général du Doubs s’honorerait en reconsidérant sa décision et en publiant ce livre, sans craindre des représailles qui seraient scandaleuses. C’est la liberté d’expression et de création qui est en jeu.
La lumière de ce matin était nette. Il y a des moments où tout paraît plus simple, sans que les choses soient embrouillées par la difficulté qui vient compromettre même les plus belles et les plus sincères pensées… Dans le train qui m'amenait au travail, je lisais deux petits chapitres de La Montagne de L'Âme, dont l'un très doux : une rencontre fortuite avec une femme, connue jadis dans un passé vaguement ébauché, et rencontrée soudain parmi les brumes du quai qui bordent la rivière : parût comme un songe en plein jour…
Une article est parue dans l'édition du 15 août 2008 du journal britannique le Guardian, "Hunger strikers in protest against forced deportation of asylum seekers", sur des immigrés clandestins - en réalité des démandeurs d'asile kurdes et autres - en grève de la faim, pour protester contre leur détention et leur déportation forcée vers l'Irak.
Il y a un peu plus que 150 ans, le Chef Seattle a répondu à l'offre du gouvernement américain, qui lui "proposait" d'abandonner sa terre au blancs, en retour d'une "réserve" pour le peuple amerindien, par un discours d'une étonnante sagesse et d'une grande beauté. Ecologiste et alter-mondialiste 150 ans avant nous, il a cherché à nous dire que la vie, et ce monde dans lequel nous vivons, ne sont pas des marchandises...
Alors que Le Monde d’aujourd’hui, ce 21 juillet 2008, nous propose le titre « Déjà assuré de son immunité, Silvio Berlusconi veut réformer en profondeur la justice italienne », le journal s’abstient de proposer une analyse critique des manœuvres du président italien, se bornant simplement à rappeler en dernier paragraphe combien sa « reforme » proposée arrange ses « ennuis judiciaires» personnels.
Par jamesinparis
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Quelle heure est-il ? Il est tard de t’écrire – comme depuis toujours : tel est le dessein de cette différée, correspondance ou écriture. Comment est-ce que ce qui est différée, et qui diffère, peut-elle jamais correspondre ?
La remontée du "populisme médiatique" que connait ce monde depuis bon nombre d'années, a été offert un cas d'école pendant la premièr période de pouvoir de Silvio Berlusconi en Italie. Des livres tel Au pas de l'oie, Chroniques de nos temps obscurs, d'Antonio Tabucchi (Seuil, 2006) et A reculons comme une écrevisse, Guerres chaudes et populisme médiatique,d'Umberto Eco (Grasset, 2006), nous offrent une analyse lucide du grand pas en arrière qui s'est fait, et qui se fait encore sous nos yeux, à peu près partout dans le monde.