Le blog de Jean-Louis Mohand PAUL

C’est ce que firent combien d’«armées » au sens classique lorsqu’elles étaient encerclées par une offensive hostile supérieure. Dans le but louable d’épargner leurs populations civiles.

La valeur de la vie est a priori incontestable autant qu’inexplicable. Pourtant le paradoxe abyssal proclamant Viva la muerte ! (cri de ralliement d’une légion franquiste durant la guerre civile espagnole en 1936) semble voué à revenir de façon cyclique dans le monde contemporain. Il est aggravé, s’il était possible, pas le sur-développement technique des moyens de tueries.

… est la condition première pour qu’ils livrent en effet une lutte sinon révolutionnaire, du moins susceptible de déverrouiller leur «prison à ciel ouvert».

Ce sera bref : les médias évoquent l'incendie du domicile d'un maire. On a compris d'où venait ce seuil franchi, comparé à nos moeurs locales assez tranquilles. MAIS les médias disons d'infos générales suivent les "points de presse" officiels : le problème serait de "s'en prendre" aux élus, aux maires…

…les extracteurs de toutes matières et toutes misères de par le monde "étranger"

Le Collectif des associations kabyles de France appelle à participer à la grande marche pour la Kabylie le 10 octobre à Paris. Prévue initialement du Champ de Mars à l’Assemblée nationale — parcours refusé au dernier moment par la Préfecture —, elle se déroulera à partir de 14 heures du métro Ménilmontant à la place de la Nation.

Le soixantième anniversaire du couvre-feu et de la répression anti-algériens à Paris amène à évoquer ce drame dans le contexte actuel de reconnaissance diverses et partielles. Il ne s'agit pas de ce qu'en admet l'État ou non, mais de ce que l'histoire sociale commune peut en reconnaître.

Dans son roman « L’Incendie », dont la trame est située en 1939 autour de Tlemcen, Mohammed Dib évoque une grève de fellahs quasi mourant de faim. Elle est brisée par une répression que motive l’incendie de leur hameau et d’un domaine durant la nuit, et dont ils sont déclarés responsables.

La notion de génocide est fréquemment évoquée pour désigner la politique anti-kabyle de hautes strates de l’État algérien et véhiculée par des factions idéologiques diverses (nationalistes algériens ou démagogues islamistes). Elle témoigne de la hantise vécue par une population depuis longtemps réprimée et précarisée.