Déjà 7,4 millions de personnes déplacées, soit près de 15 % de la population, et l’exode continue : plus de 40.000 déplacements forcés depuis le début de l’année, sous la menace de groupes paramilitaires. Le gouvernement colombien laisse à l’abandon des populations entières, et la communauté internationale ferme les yeux sur ce qui est pourtant une crise humanitaire majeure.
Autrefois nous étions le pays des droits de l'homme, aujourd'hui nous sommes le pays du droit à être égoïstes. Colombie déjà des dizaines de morts, des milliers de blessés, des cas de tortures, de viols. Aujourd'hui 19 mai, immense grève dans tout le pays. Qui s'en soucie ?
Contrairement à l'ONU, aux Etats-Unis, à l'Union européenne, etc., la France n'a toujours pas condamné les meurtres et violations des droits de l'homme perpétrés par le régime du président colombien Ivan Duque. Pourquoi ?
Déjà des dizaines de morts, notamment à Cali. L'ONU condamne. La France (Macron, Castex, Le Drian), complice, ne dit rien. Enormes manifestations prévues ce 5 mai. Nouveau bain de sang en vue. Pourtant des raisons d'espérer.
Ce dimanche 2 mai, l’armée a tiré sur les manifestants opposés à la « reforma tributaria » du président Duque, notamment à Cali, épicentre de la contestation. Des dizaines de morts, de nombreuses exactions. Malgré le retrait de la loi (ou plutôt la modification) et la démission du ministre des finances, la mobilisation s’est poursuivie.