-
Oleksandra Matviichuk, prix Nobel de la paix en 2022, directrice du Centre des libertés civiles de Kiev, adresse à Emmanuel Macron un message fort : il ne pourra pas y avoir de paix tant que justice ne sera pas faite ; et il ne pourra pas y avoir de justice tant que la dimension humaine de cette guerre ne sera pas ramenée au cœur des discussions politiques sur l'Ukraine.
-
Pour coordonner la "reconstruction" de Mayotte, l’État français a nommé un militaire, ancien commandant de l'opération Barkhane. Avec un minimum de "pensée politique", il serait pourtant tout à fait possible de faire autrement.
-
En Allemagne, une voiture fonce dans un rassemblement. Et si, à 10 jours d'élections législatives cruciales, il s'agissait d'un "attentat d'ingérence" ? Tout semble bon, pour affaiblir la démocratie et l'Europe, à Trump-Musk et Poutine, qui semblent avoir conclu un deal avant un pseudo-accord de paix en Arabie Saoudite, pour mieux dépecer l'Ukraine et faire main basse sur ses ressources.
-
Pionnier du réaménagement de lieux industriels en espaces culturels, Patrick Bouchain a promu avec l'agence Construire, fondée en 1986, une architecture "Haute Qualité Humaine", nourrie par une méthode collaborative avec les habitants, ouvriers, architectes, etc. Il confie un long et passionnant entretien filmé, publié en plusieurs séquences.
-
Pendant que la planète brûle à force de tant se réchauffer, que Trump-le-pyromane censure par décret un rapport sur lequel travaillaient depuis plusieurs mois 150 scientifiques et experts de l'environnement, le Brésil se prépare à accueillir la trentième COP Climat, en novembre prochain à Belém. Et voilà qu'entre en scène une créature mythologique amazonienne, dont on n'a pas fini de parler...
-
Pier-Paolo Pasolini, né le 5 mars 1922 à Bologne, a 100 ans. Alors que 1,3 million de personnes ont déjà fui l'Ukraine, et que l'Europe instaure à cette occasion un « tri sélectif » des migrants, Pasolini nous rappelle qu'« il faut accepter d'infinies étendues de vies réelles, qui veulent, avec une innocente férocité, entrer dans notre réalité ».
-
« Tant mal que pis encore. Jusqu'à plus mèche encore », écrivait Samuel Beckett voici quarante ans dans Cap au pire (1982). Moins inspiré, Emmanuel Macron a lâché hier, après avoir vidéocausé avec Vladimir Poutine : « le pire reste à venir ». Instrumentaliser les peurs : une stratégie électorale efficace.
-
Après Jean-Louis Bourlanges en France, vantant « une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit », le Premier ministre bulgare renchérit : « Ce sont des “Européens”, pas les réfugiés auxquels nous sommes habitués. Ils sont intelligents et éduqués. » Dans une indifférence quasi-générale, de hauts responsables européens font ainsi du droit d’asile un droit à géométrie variable.
-
Pour le Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, les migrants non-ukrainiens seraient en quelque sorte des "sous-hommes". Jean-Louis Bourlanges doit être sur le champ démis de ses fonctions.
-
Pendant que le président colombien est en Europe et qu’il rencontre demain son « grand ami » Emmanuel Macron, son gouvernement, coupable d’avoir laissé sa police persécuter l’an passé 768 journalistes, vient de laisser son armée permettre l’assassinat d’un important leader indigène.