Pour Mazarine Pingeot, Alice Coffin serait une « extrémiste de la médiocrité », comme la romancière québécoise Denise Bombardier s’était fait traiter de « connasse » en 1990 après avoir attaqué Matzneff lors d'Apostrophes. Et Christophe Girard dans tout ça ? L’ex-adjoint à la Culture a menti sur la nature de sa relation avec l’écrivain suspecté de viols sur mineurs. Mais ce n’est pas tout…
« Dans les rues, les villes, les campagnes, endossons la blouse blanche du personnel hospitalier. Tous aide-soignants, tous promoteurs de santé ! (...) La blouse blanche est, plus qu’un symbole, une pratique. Si elle envahit les rues, comment l’État policier en viendra-t-il à bout ? »
« Nous allons vers un féodalisme digital où le modèle chinois pourrait s’imposer », estime Byung-Chul Han, philosophe d'origine sud-coréenne et professeur de philosophie à l’Université des arts de Berlin, auteur d'essais tels que « La société de la fatigue , « Psychopolitique : Le Néolibéralisme et les nouvelles techniques de pouvoir » ou encore « La société de transparence ».
Dans ses annonces au monde de la culture, Emmanuel Macron a souhaité que s’inventent « des formes de création en lien avec l’éducation ». Problème : lorsque des artistes interviennent en milieu scolaire, ou encore hospitalier, carcéral, social, etc., l'Unedic et l'Urssaf ne reconnaissent pas le caractère artistique de ce travail. Pétition pour que cela soit le cas.
Hier, Emmanuel Macron a fait vidéocauserie avec une dizaine d’artistes avant d’annoncer… trois fois rien. Tout en rassurant les intermittents (et eux seuls) sur la prolongation de leurs droits, il a enjoint les artistes à « libérer leur énergie créatrice » et à « enfourcher le tigre ». Quel programme ! On préférera relire ce que disait Bernard Noël en 1987, lors des États généraux de la culture.
Des artistes et personnalités du monde de la culture ont interpellé dans une vigoureuse tribune Emmanuel Macron, qui devrait annoncer ce mercredi de « premières décisions ». Nouvelle lettre ouverte : « L’avenir ne peut s’inventer sans votre pouvoir d’imagination, dites-vous aux artistes. Mais quelle valeur réelle accordez-vous à ce pouvoir d’imagination ? »
L’annulation des festivals, la fermeture des cinémas, salles de spectacle et de concert, va lourdement grever le secteur culturel. En première ligne de ce désastre annoncé, les travailleurs de la culture (700.000 emplois) sont délaissés par l’État comme par la «profession», plus soucieuse de sauver ses meubles que les producteurs d’imaginaire.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.