Dans une tribune publiée par Reporterre, l’ex député-maire de Bègles disqualifie toute tentative pour « penser le jour d’après », qui ne serait qu'opération de "diversion". En gros : la catastrophe a déjà eu lieu, fermez le ban. Un discours moralisateur et démobilisateur.
Avant la nouvelle allocution jupitérienne, qui devrait prononcer prolongation de la peine de confinement, quelques modestes pensées pour creuser des galeries dans l'enfermement.
Le coronavirus ? Une « grosse grippe ». Emmanuel Macron parle de « plus grave crise sanitaire » ? Du « révisionnisme », pour Olivier Py qui, à ce jour, maintient le festival d’Avignon cet été. Un pathétique déni de réalité qui cache, de surcroit, un gros mensonge. D’Ouessant à Avignon, ça navigue à vue…
Rivé à son « optimisme », le directeur du festival d’Avignon a dévoilé hier la programmation de la 74ème édition… et suscité une indignation largement partagée. Analyse de la situation avec, in fine, une proposition pour maintenir le festival tout en l’annulant.
On y va ? On y va. Le futur a-t-il un avenir ? Imaginons-le, hors des sentiers battus. En voix mêlées du Tout-monde, un atelier d’écritures s’invente, pour faire récit de ce « jour d’après » que nous désirons sans le connaître encore.
Son directeur, Olivier Py, reste « optimiste » : « l’annulation n’est pas à l’ordre du jour ». La programmation sera dévoilée le 8 avril, et la billetterie ouverte à compter du 6 juin. Comme si de rien n’était.
Pour tenter de réparer l’impéritie qui a précédé, l’importation d’1 milliard de masques chinois, confiée à une société russe, devrait coûter entre 600 et 700 millions d’euros. A ce prix-là, il n’était pas possible de « produire en France » ?
Non content d'aller chercher en Chine des masques anti-Coronavirus, le gouvernement français en confie l'acheminement à une société russe, présidée par un proche de Poutine, qui a joué un rôle trouble lors de la guerre en Syrie.