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Le blog de Jean-Pierre Bernajuzan

À propos du blog
Dès l’âge de 6/7 ans, j’ai pris conscience que la société fonctionnait sur l’illusion : je ne pouvais m’y laisser aller parce qu’alors j’aurais menti, puisque j’en avais conscience. Je ne pouvais accepter1 cette socialisation illusoire, qui de ma part aurait été mensongère, puisque j’en étais conscient. Je ne pouvais pas accepter « d’être » un mensonge : – Ce qui n’est pas vrai… n’existe pas, n’est-ce pas ? – Si « je » ne suis pas vrai… je ne suis pas ? – Comment pouvais-je ne pas être… sans être mort ? – Et de mon propre chef ! Dès lors j’ai donc recherché « la vérité », contre l’illusion, pour ne pas me « néantiser » moi-même…
  • La révolution, le sacrifice et le système démocratique

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    Dans l’évolution des sociétés, la démocratie advient souvent par des révolutions qui ensuite ont du mal à rester… démocratiques. Quel est la nature et la « logique dynamique » des révolutions ? Et quel rapport ont-elles avec la démocratie ? Ou avec des structures sociales beaucoup plus archaïques ?
  • Le système paysan serait-il la structure fondatrice de la modernite occidentale ?

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    En lisant récemment "L’identité de la France" de Fernand Braudel, j’ai été très étonné d’y découvrir qu’il considérait que l’esclavage y était massif très tardivement, jusqu’aux VIII ou IXe siècles, pratiquement jusqu’en l’an mille ! Je n’avais pas appris cette vision de la réalité de l’époque, je n’avais pas entendu d’autres historiens la relater. Charlemagne régnait-il sur un peuple d’esclave ?
  • Comment « l'Église de Rome » a bâti l'Occident...

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    Pour comprendre comment l'Église a déterminé la société actuelle, il faut distinguer son action réelle, sociale, de la justification idéologique qu'elle se donne. Elle suscite deux types de préjugés, celui des chrétiens croyants qui adhèrent à cette justification idéologique et celui des anticléricaux qui la contestent. Mais ils sont complices pour ne pas aller voir ce qu'il en a été concrètement.
  • Emmanuel Macron ne sait pas être démocrate, comme ses prédécesseurs mais en pire !

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    La dérive de Macron vers l’autoritarisme n’est pas de sa part, me semble-t-il, une volonté apriori d’autocratisme, mais plutôt une incapacité à concevoir une pratique institutionnelle de la démocratie au stade de développement où notre société en est arrivée. La société évolue et la démocratie qui la prend en compte aussi. Au niveau d’individualisme auquel nous sommes parvenus, nous..
  • 7 - L’élection démocratique est un rituel sacrificiel - postface

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    Depuis toujours, je résiste à l'oppression du groupe, sous toutes ses formes, sociale, familiale... mais sans intégrer ces groupes à la société démocratique. Auparavant, je ne m'interrogeais pas sur la nature de la démocratie, je baignais dans le sentiment. Je dis bien « je baignais dans le sentiment », parce que je n'en avais aucune conscience que la démocratie était un espace, un champ..
  • 6 -La démagogie électorale, la compétence gouvernementale et l'invention du réel

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    Or, pour que cette vérité puisse construire le monde, il faut qu'elle passe de l'individuel au collectif. Qu'elle soit sélectionnée par le peuple sinon positivement, du moins négativement. Mais pour qu'elle puisse être sélectionnée, il faut d'abord qu'elle soit inventée par un ou des individus. C'est là que le bât blesse ! Entre le premier temps démagogique de la prise en compte de l'arbitraire..
  • 5 - La démocratie est représentative, ou elle n'est pas !

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    En 1995, Jacques Delors a renoncé à être candidat à l'élection présidentielle « parce qu'il aurait été obligé de mentir aux Français ». Il est bien gentil Jacques Delors, il laisse le sale boulot aux autres, et lui, le chevalier blanc, il « fait » la vérité. Pour qu'il puisse mener son action politique, il a bien fallu que Mitterrand, en l'occurrence, gagne les élections démagogiquement...
  • 4 La démocratie est le pire des systèmes politiques, à l'exclusion de tous les autres

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    En 2002 après avoir été nombreux à voter contre Le Pen, aux législatives suivantes nous nous abstenons. Pour les législatives, il s'agissait de choisir une politique : laquelle ? L'expérience nous avait montré que la droite et la gauche ne différaient pas sur l'essentiel. La gauche a montré qu'elle gérait aussi bien que la droite, la droite qu'elle ne revenait pas sur les acquis sociaux. Donc..
  • 3 - La politique c'est comme l'andouillette, ça doit sentir la merde, mais pas trop

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    Être démocrate consiste à accepter de se soumettre à « l'arbitraire majoritaire démocratique ». Le système majoritaire a cette vertu de nécessiter de rassembler plusieurs arbitraires minoritaires pour arriver à constituer cette majorité. Il contribue ainsi à unifier la société qui le pratique et à créer une identité commune. Pendant la campagne électorale, les candidats tâchent de capter les..
  • 2 - Avons nous politiquement raison lorsque nous sommes électoralement majoritaires ?

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    Avoir raison : c'est dire ce qui est exact, juste. Avoir raison, c'est dire la vérité. La majorité est fluctuante. Une majorité peut s'affirmer pour une politique, puis pour une autre opposée ; et l'on sait bien que ces majorités ne s'établissent pas en fonction du fond de la question, mais au contraire pour les raisons les plus basses, les plus superficielles. C'est le déplacement des voix..