Le "sens commun" hors-sol n'est pas le "bien commun". Quand rien n'est plus éblouie par elle-même que la raison désincarnée, alors rien ne devient plus surréaliste que la réalité elle-même.
Les deux manifestement ! Alors quel cohabitant ? Le RN ? Non. Le NFP ? Non plus. Et pourtant, des millions de gilets jaunes "de toutes couleurs" veulent reprendre leur sort en main. Vive le souverainisme RICitoyen créole ! "Même si Macron ne le veut pas, nous on est là !"
Les attributs du droit de propriété sont l’usus, le fructus et l’abusus. Un éleveur de cheptel en batterie (usus) ne peut pas recourir au "confinement physique" en cas de contamination sévère. La profitabilité (fructus) de son exploitation s’effondrerait. Mais il dispose d'un sauve-qui-peut aussi opportun qu'éhonté : le "confinement bio-génétique" (abusus).
En République, la "liberté de conscience" (DDHC art.10) et la "liberté d'expression" (art.11) légitiment le "droit de blasphémer", c'est indiscutable. Peut-on pour autant s'emparer de ce "droit" comme d'un "devoir" ? Qu'est-ce alors qu'un "devoir de blasphémer" qui ne saurait être une incitation à la haine ? Tout ça pour ça ?!
Une plainte furtive confirma qu'un quidam encore ne portait pas son masque . . ni son pass ? . . L’acceptation responsable des barrières sanitaires allait-elle entraîner avec elle le consentement aux servitudes totalitaires ? D'un masque . . comme d'un bâillon ? Rap somnambule :
"Usus, Fructus, Abusus" sont les trois éléments constitutifs du "droit de propriété". L'Usus est le droit d'usage. Le Fructus, le droit d'en cultiver les fruits. L'Abusus, le droit d'en disposer quelle que soit la manière : troquer, dénaturer, escamoter, détruire, blanchir, disperser, etc. Alors quand la propriété se fait "lucrative", le Fructus peut se montrer juteux et l'Abusus . . honteux.
Quand il faut vous relever, vous accompagner, accompagner vos parents ou vos grands-parents, c’est la France qui est là. Alors chaque matin, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour que la France vous relève et vous accompagne dans la seringue du Saint-Marché oint de grâce prédatrice et de la miséricordieuse concurrence libre et non faussée . .
Pendant quelque temps encore, les hommes se disputeront entre ceux qui souhaitent instaurer une sobriété écoresponsable équitable et ceux qui préfèrent s’éclater ici et maintenant dans un dernier trip vicié et inique. Alors viendra la fin, les écosocialistes passant pour des archaïques frileux et les techno-productivistes pour des modernes audacieux. Une fin d'abord indigne, puis barbare.
C'est un psychodiagnostic, outil clinique d'analyse du psychisme, qui consiste à proposer la libre interprétation d'une image polysémique à une personne. Les réponses qu'elle donne révèlent les lignes de force de ses grilles de lecture, ses fantasmes, ses éclipses, ses écrans, etc.
Que voyez-vous dans ce miroir ?
Quand les passions de la multitude se convertissent en libération de la parole, en sublimation des pulsions, émerge alors un nouvel "imperium". La catastrophe se fait catharsis. De nouvelles puissances d'agir s'actualisent dans les contours de la République, non par nationalisme étriqué, mais parce que la République territorialise les conditions de possibilité culturelles de cette émergence.
L'émancipation est-elle vouée à toujours échouer ? Oui et non. Oui, car le jeu des passions rend nécessaire ... qu'il se reconstitue des institutions et ... du pouvoir. Non, car il y a une ligne d'espoir de l'émancipation ... qui est une ligne de pouvoirs décroissants et d'extinction asymptotique de la loi. ... dont Beckett nous donne la maxime : "essayer encore, rater encore, rater mieux."