Le blog de jfcoffin

Les historiens du futur (si tenté qu’il y ait encore des historiens dans le futur) auront peut-être l’heur de parler de nos générations comme celles d’un entre-deux guerres, à l’instar des générations nées entre les deux premières guerres mondiales.

L’actualité est mortifère, entretenue comme telle par des politiques, hommes et actions, ici, là, tournées vers un avenir promis à la guerre, au rachat perpétuel d’une dette éternelle dont nous, serions, citoyens, les causes originelles et finales. Sans nous, en effet : pas de dette ; sans nous, pas de guerre possible, ni âmes ni corps à sacrifier sur l’autel de la puissance.

Je lis dans le fil des commentaires du dernier billet de blog de Paul ALLIES, qu'il convient d'ouvrir les yeux sur ce qui s'annonce d'une désormais de moins en moins hypothétique arrivée de l'extrême-droite (officielle) au pouvoir, en France.

Depuis que les sociétés humaines existent, la mort provoquée par quelques puissants ou par quelques puissances naturelles frappe, le plus souvent sans prévenir.

Il y a dix ans, ou un peu plus, je me suis retrouvé exposé aux réactions outrées de lecteurs de S. HESSEL, auteur d’un indignez-vous qui a inspiré quelques mouvements citoyens, opposés au pouvoir de l’argent. Nous étions après 2008, au moment de la crise de la dette des pays du sud européen.

Il est intéressant d’attirer l’attention sur ce qui persiste à se manifester de la distance prise par quelques-unes de nos « élites » vis-à-vis des règles réputées encadrer la démocratie et le « vivre ensemble », rendre nos interactions les moins tendues et conflictuelles possibles.

Le livre de Julie PAGIS présenté dans le cadre d’une vidéo du site Hors-Série nous présente ce qu’elle fini par présenter comme le cas d’une imposture biographique sur fond de charisme et de relation d’emprise.