JY Mas

Professeur agrégé de sciences économiques et sociales (SES) dans l'enseignement secondaire et parent d'élève en Seine Saint Denis, docteur en sciences de l'éducation.

Son blog
30 abonnés le paradoxe démopédique
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  • Faut-il se réjouir de la hausse tendancielle du taux de réussite au baccalauréat ?

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    Tout en félicitant « les 680 000 nouveaux bacheliers », Élisabeth Borne a déclaré qu' « on ne donne pas le bac à tout le monde et on ne doit pas donner le bac à tout le monde ». Sans pour autant estimer que le bac perd automatiquement de sa « valeur » lorsqu’il perd en sélectivité, on peut toutefois s’interroger sur l’origine de cette augmentation.
  • Les inégalités scolaires entre la barrière et le niveau

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    On peut s‘interroger sur l’impact de certains discours radicaux, qui à force d’expliquer que tout va mal dans notre système scolaire, accrédite l’idée que la démocratisation est un échec. Il ne s'agit pas ici de nier la persistance des inégalités, ni à dédouaner l’école de ses responsabilités mais de rappeler que ce bilan n’est pas aussi négatif que ce que certains discours le laissent entendre.
  • Les classements des lycées : du benchmarking au management pédagogique

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    Tous les ans à la même époque, la DEPP (Direction de l’Évaluation de la Prévision et de la Performance) publie les indices de réussite des lycées et des collèges. La publication de ces classements accrédite auprès de l’opinion publique l’idée que ce sont les enseignants, non des facteurs sociaux ou le manque de moyens qui sont responsables des inégalités scolaires. 
  • Le (contre)-pouvoir des professeurs.

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    A propos des attaques contre l'indépendance de l'enseignement de la part de l'extrême droite et d'une enseignante accusée de "faire de la propagande " par une députée.
  • La sectorisation contre la sélection à l'université

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    Parcoursup : la sectorisation des vœux à l’université permettrait à la fois de supprimer la sélection et de revenir à une année de terminale moins stressante. Je déplore les conséquences du classement des candidatures à l’université rendu possible en 2018 et recommande une affectation automatique dans l’université de secteur pour apaiser le processus d’orientation.