À l’approche des élections de 2026, cette réflexion vise à interpeller les candidats et les citoyens sur la persistance dans nos rues de noms et de statues honorant des figures historiques liées à l’esclavage, au colonialisme ou au racisme.
À une semaine de la 2e commémoration nationale du massacre des Tirailleurs de Thiaroye, la récente proposition du premier ministre Sénégalais, Ousmane Sonko, de rebaptiser les « Tirailleurs sénégalais » en « Tirailleurs africains » mérite d’être placée dans le vaste débat historique et symbolique d’une avant-garde du panafricanisme, en invitant le reste du continent à partager et à honorer une mémoire commune.
La visite du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye et l’accélération prochaine des relations diplomatiques et économiques entre la France et le Sénégal, ne saurait laisser indifférent ni l’élu Français, ni l’acteur social Sénégalais et encore moins le militant Panafricaniste que je suis.
Dire la vérité aux bordelais, c’est savoir que, sans prise en compte sérieuse et investissement sur la mémoire de l’esclavage, Bordeaux ne sera jamais apaisée et verrait les fortes inégalités sociales et culturelles se creuser.
Cher Sylvain Fagot, Le 21 avril dernier, la télévision France 3 nous apprenait que votre municipalité de Charente-Maritime, de 3 000 habitants, souhaitait s'engager une démarche de changement de nom pour la rue « Nègre ». Je tiens sincèrement à vous exprimer tout notre soutien moral pour cette démarche et vous féliciter pour cette initiative.
À la veille du bicentenaire de la rançon payée par Haïti à la France pour le prix de la liberté de la première république issue d’une révolte d’esclavisés et d’annonces présidentielles françaises tant attendues que redoutées quant à leur efficacité, il urge de mettre des noms et des visages sur ces français qui ont profité des indemnisations versées par Haïti entre 1825 et 1950
Bâti par la famille bordelaise qui a déporté le plus d’Africains en Amérique, l’Hôtel Nairac continue de régner sur la vie des Ultramarins français mais aussi de nombreux migrants africains.
Le président français Emmanuel Macron n'a trouvé qu'une lettre pour exprimer sa reconnaissance du massacre le plus emblématique de l'histoire coloniale française en Afrique : « la répression sanglante » des tirailleurs de Thiaroye le 1 décembre 1944.
Du 21 novembre au 14 décembre 2024, de Bordeaux à Poitiers, les deux capitales de la Nouvelle-Aquitaine, région française de 6 millions d'habitants, accueillent plusieurs évènements lors du 80e anniversaire du massacre colonial de Thiaroye le 1er décembre 1944.
A l'initiative d'une dizaine d'associations et d’élus français, nous demandons une reconnaissance officielle et une condamnation du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1 décembre 1944.