Dans cet espace clos, immobiles et absents
Les adeptes figés semblent loin du vivant
Hurlé de nulle part, la station annoncée
Réveille brusquement les ombres connectées
... la télé nous évoque le début des années trente en Allemagne...confusion des époques...bien sûr tu ne peux pas faire abstraction, te voiler les yeux, te boucher les oreilles, calquer cette pesante résignation qui semble faire écho à la médiocrité ambiante...
Mes amis, mes frères de cœurs, depuis hier je ne fais que penser à vous. Toi qui as fui la Syrie, la Libye, l'Afghanistan, la Guinée, la Somalie, le Soudan car on y massacrait les tiens, souvent par ceux qui devaient vous protéger.
A l'approche du deuxième tour de l'élection présidentielle de ce dimanche, 20 ans après, je revis avec émotions et frissons ce qui nous tomba dessus ce 21 avril 2002 !
Nous voilà confronté à la sordide comptabilité, de ceux différents de nous, qui auront été étiquetés migrants et de ceux plus proches de nous qui auront mérités "l’appellation" de réfugiés.
Julien Bayou, que tu tombes dans la discrimination de "l'âgisme" qui semble à la mode chez les jeunes qui nous balancent des "Ok Boomer", c'est déjà pas bien beau.
Mais que nous les anciens, tu nous associes aux "fachos", aux "chasseurs", à Éric Zemmour, à Alain Finkielkraut... est révoltant !
En Occitanie, depuis un an, l’État flatte les associations qui œuvrent à subvenir aux préoccupants besoins en aide alimentaire liés à la crise du Covid.
En même temps il poursuit sa chasse acharnée auprès des sans papiers, jusqu'à ceux, bénévoles, qui apportent leur aide au sein même d'antennes du Secours Populaire d'Occitanie.
A Toulouse les travailleurs sociaux du SIAO qui gèrent les appels au 115 n'ont plus les moyens d'exercer leurs missions.
Ils ont décidé de se mettre en grève depuis ce matin.