Billets d'humeurs, communiqués de presse le plus souvent consacrés aux drogues, leurs usages récréatifs, ludiques et hédonistes, ainsi qu'à leur nécessaire régulation. Mais aussi commentaires politiques,1…
sociétaux, anti-autoritaires, antifasciste, d'écologie radicale à orientation libertaire.
Alors quoi ? Qu’apprends-je ? Que ne dit-on ? Nous serions les grouillots de la fille à papa si nous ne votions pas pour le ravi de la crèche ? Sans blague ? S’abstenir ne relèverait donc pas de l’expression d’une opinion, ce serait même un acte de collaboration. Ben voyons !
En 2002, je distribuai aux citoyen(ne)s montpellierain(e)s s'apprêtant à voter Chirac, un petit sachet muni d'une pince à linge, sur lequel était écrit "Un j'élis, deux je vomis !". Pour ma part, je refusai de participer à cette mascarade républicaine. Et c'est la même qu'on nous refait avec cette fois le choix entre deux extrêmes, de centre et de droite. Qu'ils/aillent tou(te)s se faire foutre !
La plupart du temps ostracisés dans l’espace public, au mieux relégués à l’état de témoins, en tout cas rarement pris au sérieux, les cannabinophiles n’en peuvent plus de ce mépris généralisé.
Après le Dr Michel Cymès, c'est au tour d'un autre médiatique docteur, le pédopsychiatre Marcel Rufo, de s'exprimer malheureusement sur la légalisation du cannabis. Le CIRC ne pouvait que réagir.
Sans doute ne somme-nous pas encore au bout de nouvelles révélations sur ce qui s’avère être une véritable affaire d’État, de hauts responsables politiques semblant avoir fermer les yeux sur les agissements de l’OCRTIS.
Acculé par les affaires touchant ses emplois familiaux douteux, le candidat Les Républicains à la présidentielles revient aux fondamentaux de la Droite : la sécurité. S’agissant d’un thème cher aux mouvements conservateurs, rien d’étonnant. Faut-il dès lors s’étonner qu’il soit mis en avant alors que la Justice s’intéresse à des pratiques pour le moins discutables, pas vraiment.
Les tensions suscitées par les abominables affaires de violences policières récemment rapportées et sans doute aussi par les plus nombreuses demeurées inconnues par manque de témoignages, nous incitent à réagir en tant qu’association de cannabinophiles.