En France, on s'accroche à son mandat comme si on était irremplaçable. Il faut changer notre manière de faire de la politique, cette politique d'appareil où chacun fera tout pour laisser l'autre en place, de peur de perdre sa propre place.
Cléante :
Je ne suis point, mon frère, un docteur révéré,
Et le savoir, chez moi, n'est pas tout retiré.
Mais en un mot je sais, pour toute ma science,
Du faux, avec le vrai, faire la différence.
Certains veulent défendre à corps et à cris nos « racines ». Je crois que nous ne comprendrons jamais rien à aujourd’hui et que tous nos discours moraux qui brassent l’universel ne seront que pures postures et hypocrisie, si ne ne remontons pas, au moins, jusqu’à 1830.
Après le Brexit, après Trump, non, Le Pen 2017 n'est pas une fatalité. Non, je ne veux pas remettre ma souveraineté entre les mains d'une lignée! Non, je ne veux pas porter la livrée bleu marine!
Pas étonnant que beaucoup, beaucoup s'abstiennent : on voit bien qu'après chaque élection, les nouveaux élus vous reprennent immédiatement ce qu'ils avaient promis de vous donner.
Valls va perdre cette primaire parce qu'il s'est adressé d'emblée à tous ces Français qui tremblent, alors que ce sont les fiers gaillards de gauche qui vont aller voter dimanche.
Non, le "socialisme" (ou plutôt le parti socialiste) est arrivé au bout de ses trahisons et nous payons aujourd'hui, très cher, toutes ses errances et toutes ses erreurs. Il nous faut inventer une nouvelle gauche. Avec moins d'Etat, moins de parti (socialiste) et une nouvelle manière de faire jouer l'intelligence collective.