Rien ne vaut une bonne dictature pour organiser une Coupe du Monde. C’est du moins ce que semble penser le Français Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fédération internationale de Football (Fifa), qui vient de se plaindre de l’excès de démocratie au Brésil, pays hôte de la prochaine compétition, en juin 2014.
Une guitare pour chanter à ses amis Brassens ou Le temps des cerises, un verre de bourgogne de temps à autre, et surtout des envies de révolution, pour que marginaux et laissés-pour-compte aient droit, eux aussi, à leur place au banquet de la vie. C’est le souvenir que beaucoup de Brésiliens gardent de Frère Jean Raguénès, qui vient de s’éteindre à l’âge de 80 ans, à l’hôpital du cancer de São Paulo.
Si les Sud-américains suivent avec intérêt la campagne électorale française en se demandant si Nicolas Sarkozy parviendra, malgré tout, à arracher un second mandat, pour beaucoup, c’est la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui intéresse.
Un moment de créativité dont l’Union Européenne aurait pu se passer. Dans une publicité commandée par le département «Elargissement » de l’Union Européenne, on voit une jeune femme, symbolisant l’Europe, marchant dans une station de train, avant d’être attaquée par trois ennemis aux traits clairement non européens. Mais elle se recentre sur elle-même, se multiplie, et prenant la forme de l’Europe conquérante, finit pas soumettre ses trois assaillants.
Il y a 25 ans, le 1er février 1987, commençaient les travaux de l’Assemblée constituante brésilienne. Un marathon de près d’un an et demi, qui dura jusqu’au 5 octobre 1988, avec la promulgation de la plus longue constitution au monde en vigueur aujourd’hui. Le processus a passionné la population, qui sortait de 21 ans de dictature, et bien au-delà :
Compagnon d’un jour, compagnon toujours. Les ingénus qui croyaient l’entrepreneur Sebastian Pinera débarassé des oripeaux du régime du général Pinochet, au nom d’une droite libérale à tous les sens du terme, en sont aujourd’hui pour leurs frais. Le chef d’Etat a profité de la torpeur de l’été austral pour inclure discrètement une modification dans les livres d’histoire des écoliers et lycéens.