La victoire du NFP, un temps envisagée, avait finie par être occultée par celle du RN, ce qui explique qu'un délai minimum de discussions soit nécessaire pour que les partis qui le constituent s'accordent sur le nom d'une personnalité susceptible de le représenter à Matignon.
Au plus fort des manifestations contre le report de l'âge de la retraite à 64 ans, l'idée d'un blocage économique de grande ampleur a été maintes fois évoquée, mais est resté sans suites.
Après deux scrutins successifs où le peuple de gauche, assurément responsable, a refusé d'ouvrir la porte du pouvoir à l'extrême droite, avec pour dégât collatéral la poursuite de la mainmise d'une macronie ingrate et indifférente sur les manettes
du pouvoir,...
Avec une majorité relative à l'Assemblee Nationale
depuis 2022, la macronie n'a pas pu nouer d'alliances, notamment avec LR, pour gouverner sans une avalanche de 49.3, lesquels sont heureusement numériquement limités.
Les déclarations politiques de la macronie, qui fleurissent depuis deux jours dans les média, transpirent la mauvaise foi et le revanchisme, imperméable qui plus est au fait qu'elle doive son score néanmoins étriqué à un nième barrage contre le RN, lequel lui a permis d'éviter de quasi disparaître de la scène politique.
L'aile droite du PS a réussi à imposer au NFP l'investiture aux législatives dernières de candidats qui auraient toute leur place dans le camp macroniste.
La gauche vient donc de virer en tête à l'issue du second tour des élections législatives.
La voici avec le groupe parlementaire le plus nombreux de l'hémicycle, candidate potentielle à l'exercice de la fonction gouvernementale.
Le danger qu'a représenté le risque d'une arrivée imminente de l'extrême droite au pouvoir relance de façon aiguë les problématiques sociétales de la xénophobie et du racisme.