Dans l'édition de ce jour de L'Humanité, Fabien Gay éditorialise, à juste titre bien sûr, sur l'urgence absolue de concrétiser un nième barrage électoral à l'extrême droite, lors de ce second tour des élections
législatives.
Les bouleversements qui se préparent à l'Assemblée Nationale dimanche soir prochain, reléguant la macronie au troisième rang des forces politiques en présence, inspirent à certaines d'entre elles l'idée d'une coalition de gouvernement.
A quelques jours du second tour des élections législatives, les macronistes, laminés à la sortie du premier tour, devraient se retrouver avec un groupe parlementaire d'à peine cent députés, à comparer aux trois cent huit qu'il comptait en 2017.
Le code électoral français prévoit que les députés de la chambre basse, l'Assemblée Nationale, soient élus au mode de scrutin majoritaire, au motif
que l'application de la proportionnelle intégrale provoquerait un émiettement des partis représentés.
Les principes démocratiques ne garantissent-ils pas aux acteurs de la vie politique un traitement équitable des moyens qui leurs sont alloués, qui plus est en période électorale.
Même si les tensions et les antagonismes politiques de la période
électorale actuelle accréditent l'hypothèse d'une participation plus
élevée à ce scrutin qu'aux précédents, le constat d'une désaffection
généralisée du fait politique est néanmoins communément admis.
Quelle que soit l'issue des élections législatives à venir, Macron, le looser politique, n'aura d'autres options que de fermer son bec sur toutes les questions politiques qui, en dehors de la gouvernance des armées (et encore) reviendront
au futur gouvernement que formeront le RN ou le NFP.
Si l'on se réfère aux contenus des discours actuels de la macronie, abondamment relayés par les media dominants,
le Nouveau Front Populaire serait d'extrême gauche, antisémite, dangereux pour la république, fossoyeur de l'économie,
socialement subversif, intrinsèquement violent,...