Au moment où débutent les Jeux Olympiques d'été à Paris, et où se négocient
ceux de l'hiver 2030 dans les Alpes françaises, est-il raisonnable de faire
l'économie d'une réflexion sur la pertinence de leur pérennisation ?
La lunaire Aurore Bergé déclare ce jour dans les média, au sujet de la déclaration d'Emmanuel Macron d'hier, dans laquelle il affirme ne pas souhaiter nommer un premier ministre avant mi-août, soit à la fin des JO des athlètes valides :
Einstein a propulsé en 1905 le concept de relativité restreinte, selon lequel l'écoulement du temps est différent pour un observateur voyageant dans un train en marche et pour un autre situé sur un quai à le regarder passer.
En matière économique et sociale, il y a des gagnants indécents et les éternels perdants, grand écart digne des prouesses des meilleures gymnastes féminines.
Après la déflagration politique de la dissolution, avec les polarisations qui en résultent, Macron souhaite que la vie s'arrête
pendant les JO, et que les députés se congratulent amicalement à coups de tapes dans le dos.
Dans l'esprit abscons d'Emmanuel Macron, la dissolution devait engendrer un grand moment de clarification qui le réalignerait sur sa trajectoire politique initiale, comme au bon vieux temps où tout lui réussissait.
Est-il acceptable d'agir antidémocratiquement en privant le RN de postes clés, malgré son important poids politique dans l'hémicycle, tout en appelant à chaque scrutin à lui faire barrage, au nom précisément de la défense des valeurs démocratiques ?
Faut-il prendre le risque d'un RN au pouvoir, dont on sait qu'il fera probablement tout pour le garder, ou d'un Macron au pouvoir, qui démontre en permanence qu'il fait tout pour le garder ?