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Revenant sur le procès du policier qui a tué Amine Bentounsi, la Mafed (Collectif des Femmes pour la Marche de la Dignité) met en garde contre « le fossé (qui) se creuse de plus en plus entre deux blocs : d’un côté, l’Etat, qui protège et fait sienne la version policière et de l'autre, les cités populaires et les jeunes arabes, noirs et roms exposés au délit de faciès et à une justice à deux vitesses ».
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Thomas Portes, secrétaire départemental des jeunes communistes du Lot-et-Garonne considère que « pour redonner un souffle neuf, cette primaire doit permettre de dépasser le cadre des partis traditionnels (...). Un impératif : repenser et réhabiliter le rôle des organisations de la société civile dans le fonctionnement de la construction démocratique... »
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Gabriel Amard, secrétaire national aux élu-e-s du Parti de Gauche et François Cocq, président de La Gauche par l'exemple, l’association des élu-e-s du Parti de Gauche et apparentés dénoncent le « recul » démocratique dans les nouvelles intercommunalités qui s'installent depuis fin 2015, du fait des collusions au sein des exécutifs entre la gauche et la droite.
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Le Défenseur des Droits, Jacques Toubon s’est prononcé contre la pénalisation des clients de prostituées, dans un avis rendu public le 22 décembre. La Fondation Scelles, une association de lutte contre l’exploitation sexuelle des êtres humains, reconnue d’utilité publique, juge qu'il est sorti de son rôle en intervenant dans le débat parlementaire du projet de loi sur le proxénétisme qui sera examiné prochainement.
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Selon Matthieu Niango, normalien, agrégé de philosophie et Guillaume Johnson, chercheur au CNRS «l'extension de la déchéance de nationalité aux «binationaux» nés Français (...) est une victoire idéologique de la droite quant à la manière dont il faudrait punir.»
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Dans une déclaration confiée à Mediapart, Charles Fiterman s’élève contre « une orientation politique qui conduit le pays en général et la gauche en particulier au désastre ». Aujourd’hui membre du Parti socialiste, il fut notamment ministre communiste sous l’union de la gauche, de 1981 à 1984.
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Professeur au Collège de France, mais aussi acteur et témoin de la gauche, l’historien Pierre Rosanvallon réagit au projet d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité qui, écrit-il, « me consterne et m’inquiète beaucoup pour l’avenir ».
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Nous publions ci-dessous un cri d'alarme sur la situation au Burundi, pays voisin du Rwanda, où des exactions – rafles, pillages et, surtout, tueries – sont commises contre des civils Tutsi. Bon connaisseur du Burundi, son auteur – qui nous est connu – reste anonyme pour protéger ses sources sur place.
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Pourquoi après les attentats d'Atocha, la peur, le racisme et la logique sécuritaire n'ont-ils pas pris le dessus en Espagne, comme cela a pu se passer après le 11 septembre aux Etats-Unis ? L'éditeur Amador Fernández-Savater y répond, en décrivant les liens entre les mouvements pacifistes de 2004 et le mouvement indigné de 2011, à l'origine d'une « nouvelle politisation ».
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Nous, lanceurs d’alerte, nous déclarons pleinement solidaires de Mediapart et de Arrêt sur Images, frappés par un redressement fiscal discriminatoire, au fondement des plus contestables, qui les met en péril.