Le 2 juin dernier disparaissait l'écrivain David Lefrant à l'âge de 54 ans. Auteur exigeant et discret, lecteur de Luc Dietrich et René Daumal, il avait publié trois livres. L'essentiel de son oeuvre reste inédite. Son ami, le journaliste et romancier Loïc Barrière, lui rend hommage.
49 ans après la prise de Phnom Penh par les Khmers Rouges, Sun-Lay Tan évoque le parcours de ses deux oncles, victimes du génocide commis entre 1975 et 1979. Son récit personnel annonce un projet collectif pour les 50 ans de cette tragédie : un mémorial dédié aux victimes, un film documentaire et la mise en ligne d'une plateforme web pour recueillir les témoignages des rescapés.
En trois ans, ce festival du film s’est imposé comme un rendez-vous incontournable. Dans ces trois pays marqués par la tragédie et la guerre, des cinéastes célèbrent la vie, nourris par l’Histoire et les histoires d’aujourd’hui. Et ce n’est pas un hasard si ce festival est né sur un territoire, Marne-la-Vallée, marqué par la présence de nombreux réfugiés issus du Sud-Est asiatique.
Portrait de Rotha Moeng, artiste franco-cambodgien, coproducteur des films « The Sound of the Night » (présenté en ce moment au Festival de Clermont Ferrand) et White Buiding (actuellement à l'affiche). Il vient de finir le tournage de son premier film au milieu d'une plantation d'hévéas dans la région de Ratanakiri au Cambodge.
Moul Monor a rassemblé des photographies anciennes du Cambodge. Une partie de sa collection est exposée pour la première fois à Paris, aux côtés des portraits qu’il a réalisés lui-même de Cambodgiens d’aujourd’hui. Son rêve : offrir une mémoire photographique à un pays meurtri par le génocide commis par les Khmers rouges.
Impliqué dans la vie culturelle au Cambodge, Rotha Moeng s’est lancé en France dans la fabrication artisanale de masques en krama, l’écharpe khmère traditionnelle. Une écharpe millénaire dont les usages sont multiples, parfois même étonnants.
Des 400 films cambodgiens réalisés entre 1960 et 1975 il ne reste quasiment plus rien. Dans Le Sommeil d'Or qui sort le 19 septembre, Davy Chou part à la recherche de ces films fantômes. Le pari de ce magnifique documentaire est de rendre compte de ce cinéma invisible. Prouver que les émotions perdurent par-delà la destruction des images.
Soljenitsyne n’est pas mort depuis deux jours qu’il m’obsède déjà. Sentiment d’avoir manqué l’un des rares auteurs contemporains dont les écrits ont contribué à modifier le cours de l’Histoire. En apprenant sa mort à la radio, je prends dans ma bibliothèque Le Premier Cercle, récemment acheté en poche. Je suis bien décidé à me rattraper.