Portrait de Rotha Moeng, artiste franco-cambodgien, coproducteur des films « The Sound of the Night » (présenté en ce moment au Festival de Clermont Ferrand) et White Buiding (actuellement à l'affiche). Il vient de finir le tournage de son premier film au milieu d'une plantation d'hévéas dans la région de Ratanakiri au Cambodge.
Moul Monor a rassemblé des photographies anciennes du Cambodge. Une partie de sa collection est exposée pour la première fois à Paris, aux côtés des portraits qu’il a réalisés lui-même de Cambodgiens d’aujourd’hui. Son rêve : offrir une mémoire photographique à un pays meurtri par le génocide commis par les Khmers rouges.
Impliqué dans la vie culturelle au Cambodge, Rotha Moeng s’est lancé en France dans la fabrication artisanale de masques en krama, l’écharpe khmère traditionnelle. Une écharpe millénaire dont les usages sont multiples, parfois même étonnants.
Des 400 films cambodgiens réalisés entre 1960 et 1975 il ne reste quasiment plus rien. Dans Le Sommeil d'Or qui sort le 19 septembre, Davy Chou part à la recherche de ces films fantômes. Le pari de ce magnifique documentaire est de rendre compte de ce cinéma invisible. Prouver que les émotions perdurent par-delà la destruction des images.
Soljenitsyne n’est pas mort depuis deux jours qu’il m’obsède déjà. Sentiment d’avoir manqué l’un des rares auteurs contemporains dont les écrits ont contribué à modifier le cours de l’Histoire. En apprenant sa mort à la radio, je prends dans ma bibliothèque Le Premier Cercle, récemment acheté en poche. Je suis bien décidé à me rattraper.