Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Genève - Suisse
Passionnément marxiste, je crois à la révolution, à la radicalité et à la confrontation si on veut vraiment changer profondément l'ordre injuste des choses. Mais, par pragmatisme, je m'inscris dans la1…
militance réformiste ou socialiste. Quant à l'éclairage idéologique et politique, je suis persuadé que le discernement s'acquiert et s'aiguise à la lumière du débat contradictoire.
N'est pire aveugle que celui qui s'obstine à ne pas voir les évidences ! Les choses arrivent non pas parce que nous les voulons mais parce que, quelque part, il était écrit ainsi. On est le jouet de la providence et quand la providence désigne son élu... il faut être prêt à reconnaître et à interpréter les signes des temps ? Les Signa temporum, comme disent les Ktos, sont désormais là !
Le plus troublant est sans doute l'aisance avec laquelle celui, en qui le peuple repérait un rigoureux compétiteur, a précipitamment rejoint la position des dissidents de l’Accord de Genève, qu’il a jadis décriée. Qu’est-ce qui a pu influencer une telle transmutation ? S’agissant d’un point autrefois fondamental de dissension, quelles perspectives laisse entrevoir cette rétractation ?
Le voilà en passe de s’illustrer par une nouvelle manigance redonnant des béquilles au Raïs en déclin très avancé et lui permettant de surmonter la crise. Si ailleurs, comme le martelait de manière sentencielle Rossy Mukendi, le peuple gagne toujours, au Congo de Kamerhéon et de Félix Tshilombo, par médiocrité des acteurs en présence, c’est plutôt le Raïs Joseph Kabila Kabange qui gagne toujours
Désormais disqualifiés tant au niveau national qu’international, les deux girouettes ne méritent plus que mépris et marginalisation pour la suite du processus. Le Front de Genève serait avisé et bien inspiré d’afficher sa cohésion et sa détermination à réussir ce à quoi il s’est engagé et trancher de manière résolue avec les affligeantes versatilités de deux bouffons ; dont le rôle est au guignol
Vincere scis, SindiKa ; victoria uti nescis ! ... D’aucuns se sont demandé pourquoi, après son accueil populaire, le « Manifeste du citoyen congolais » n’a-t-il pas eu d’autres lendemains ? Il est à parier que face aux divagations constantes des politiques, un retour à cet appel semble inéluctable. La réussite de la Marche du 30 juin 2018 recommande encore davantage cette réhabilitation…
Joseph Kabila n'a plus de mandat sur le Congo depuis le 20 décembre 2016. Le droit international positif offre les conditions d’une révolution démocratique. Aux Congolais de saisir cette opportunité de changement selon les règles de droit et stopper leur propre extermination en cours.