Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Genève - Suisse
Passionnément marxiste, je crois à la révolution, à la radicalité et à la confrontation si on veut vraiment changer profondément l'ordre injuste des choses. Mais, par pragmatisme, je m'inscris dans la1…
militance réformiste ou socialiste. Quant à l'éclairage idéologique et politique, je suis persuadé que le discernement s'acquiert et s'aiguise à la lumière du débat contradictoire.
En substance, faisons une référence à l'"hédonisme", une façon imagée et forte de dénoncer l'écart entre le surendettement croissant, qui hypothèque l'avenir du pays, et la qualité ou la pertinence des dépenses somptuaires et plaisancières perçues comme motivées par le confort ou la jouissance immédiate de quelques égoïstes plutôt que par une vision de développement durable pour tous...
Pourquoi un politique aussi aguerri et réputé pour sa combativité que Kamerhe choisit-il de démissionner d’un poste de pouvoir si immense face à une simple motion de déchéance ? Loin d'être une défaite, ce retrait serait une décision calculée. Surnommé caméléon de la politique congolaise, Kamerhe pourrait se positionner pour une future opposition, anticipant un revirement de l'échiquier politique
La démission de Vital Kamerhe, présentée comme volontaire mais vécue comme une humiliation, marque plus qu’un simple changement de fauteuil à l’Assemblée nationale. Elle révèle les fissures d’un pacte politique jadis scellé dans la confiance, et ouvre la voie à une recomposition stratégique explosives dont les contours restent à définir...
Dans un contexte où les institutions sont affaiblies et les libertés restreintes, la parole devient un outil de lutte. Tribunes, vidéos, débats, publications… Chaque prise de position est une brèche dans le mur du contrôle. Refuser le récit officiel, c’est déjà résister...
Une opposition affaiblie, un débat démocratique étouffé et tout débat contradictoire verrouillé parce que les partis politiques sont confrontés à des restrictions de mouvement, des interdictions de manifester et des accusations de complicité avec les rebelles dès qu’ils critiquent le régime. Le débat public est donc claustré, les médias indépendants sous pression, et la société civile fragmentée
Face au M23 soutenu par Kigali, Tshilombo multiplie des alliances militaires et des initiatives diplomatiques sans véritable cohérence stratégique. Avec des bras de fer sur plusieurs fronts, il semble pris au piège d’une diplomatie erratique qui l’isole de plus en plus. Les négociations de paix au ralenti vont-elles changer la donne ? Ou bien brouiller encore plus le jeu du Kleptocrate ?
Lecture critique de la stratégie du chaos de Tshilombo pour se maintenir au pouvoir. À travers des faits concrets et une analyse politique rigoureuse, thèse selon laquelle l’instabilité est délibérément entretenue pour servir des objectifs de contrôle politique et de glissement institutionnel...
Et si l’instabilité à l’Est de la RDC n’était pas une fatalité, mais une stratégie ? Derrière les discours de pacification, l’hédonicratie de Tshilombo entretient le chaos pour se maintenir au pouvoir. Nominations controversées, alliances militaires opaques… Mise en scène de crise pour étouffer le débat et viser le glissement. Lecture critique de cette stratégie s’appuyant sur des faits concrets
En entretenant une instabilité sécuritaire chronique, impraticabilité infrastructurelle et autres tensions sociales, le pouvoir détourne l’attention des urgences sociales, économiques et institutionnelles. Les revendications sur la réforme électorale, la transparence budgétaire ou la lutte contre la corruption sont reléguées au second plan. La peur et la confusion deviennent des armes politiques
Kabila s’est illustré comme bourreau des Congolais et sa mission ultime est de générer l’implosion du Congo pour le remplacer, comme l’assure l’ancien ministre français, Bernard Debré, par la reconstitution d’un empire tutsi régional, inspiré du royaume monarchique précolonial dirigé par le Mwami. Voilà pourquoi il faut fermer la parenthèse politique de son règne et liquider tous ses actes posés