Le blog de Malesherbes

Au 20ème siècle, des millions des hommes ont dû quitter leur patrie et ont réussi à reconstruire leur existence ailleurs. En 1948, 850.000 Palestiniens ont été victimes d’un drame semblable. 75 ans plus tard, leurs descendants vivent encore dans des camps de réfugiés. Quelle en est donc la raison ?

Que les défenseurs des Palestiniens examinent les nombres qui suivent : Gaza compte 2,3 millions d’habitants. Dans leur immense majorité, ils sont des descendants des 850.000 Palestiniens qui s’y étaient réfugiés en 1948. Nés sur ce sol, ils ne peuvent pas être appelés des déplacés. Au contraire, l’UNHCR recense, en 2023, 111 millions de nouveaux déplacés !

Le Hamas appelle à la destruction de l’État d’Israël et tire à partir de Gaza des roquettes vers Israël. Depuis  2007, l'État hébreu maintient un blocus du territoire de Gaza.

Ce texte présente sommairement ce que fut la SDN et ce que sont l'ONU, l'UNRWA et l'UNHCR.

La guerre de 1948 entre Israël et cinq États arabes a provoqué l’exode de huit cent cinquante mille Palestiniens. L’agence de l’ONU pour les réfugiés recense à la mi-2023 six millions de réfugiés. On assiste ainsi en Terre sainte à la multiplication des réfugiés.

En soixante-quinze ans, le nombre de réfugiés palestiniens a été multiplié par sept. Est-il possible d'affirmer qu’ils sont victimes d’un génocide ? À la différence de l’UNHCR, l’UNRWA dénombre comme réfugiés les descendants de ceux qui ont fui la Palestine en 1948. Rapprocher leur sort de celui des six millions de Juifs exterminés par les Nazis est infâme.

Le 20ème siècle a précipité des millions d’infortunés hors de leur patrie. On rappelle ici le nombre de quelques-uns d’entre eux. Si plus de dix-sept millions ont réussi à s’établir ailleurs, soixante-quinze ans plus tard, des Palestiniens sont encore à la rue. S’est-on demandé quels étaient les véritables responsables de cette situation ?

Le conflit Israélo-Palestinien est l’objet d’une guerre des mots. Seuls comptent les faits. Depuis 2006, Israël soumet Gaza à un blocus, avec la complicité de l’Égypte. Le Hamas a capturé des civils israéliens pour se constituer une monnaie d’échange.

Une députée, vice-présidente du groupe d'études de l'Assemblée nationale consacré à l'antisémitisme, a soutenu une militante palestinienne ayant déclaré, à l’adresse des colons : « Ce que Hitler vous a fait n'était qu'une blague. Nous allons boire votre sang et manger vos crânes ».

Avec l’échange en 2011 du sergent Gilad Shalit contre la libération de mille vingt-sept détenus palestiniens,  les Israéliens ont fixé le prix qu’ils accordaient à une vie israélienne. En prenant des otages, les terroristes palestiniens admettent cette effroyable inégalité et tentent de la monnayer.