Le 1er septembre, une nouvelle page s'est tournée dans l'horrible guerre civile qui déchire l'Éthiopie : le président de l'État région Amhara a officialisé le recrutement de jeunes à partir de 13 ans pour lutter contre l'armée du Front de libération de la région voisine du Tigré. Les défis sont importants et les Européens se mettent la tête dans le sable, jusqu’au prochain « We are the world ».
La caractérisation qui convienne mieux à Donald Trump est celle d'Alfred Jarry: l’hideux Ubu Roi. Face au théâtre surréaliste dans lequel il continue à régner, nous sommes comme le public parisien révolté de la pièce de Jarry, en 1896 : nous lui jetons des « mèmes » au visage sans nous rendre compte que la blague c’est nous, nos attentes utopiques et nos peurs apocalyptiques.
Pourquoi le silence officiel vis-à-vis du lien entre pollution de l'air et immunodéficience des infectés par le Covid19 ?
L’échec des gouvernements d’il y a cent ans face à la grippe espagnole nous montre le danger de se concentrer seulement dans la « guerre contre le coronavirus ». Ne pas voir la pollution comme le véritable « ennemi à combattre » sera une occasion tragiquement manquée.
Il est de plus en plus évident que la propagation explosive du Covid19 est en rapport avec des niveaux três élevés de micro-particules polluantes en suspension dans l'air dues à des conditions climatériques défavorables.
Pourquoi sommes-nous en train de combattre un virus sans vouloir reconnaître que la combustion diesel est vraiment l'ennemi le plus insidieux ?