Un décret émis par le ministère pour la promotion de la vertu et la répression du vice a annoncé la fermeture des parcs aux femmes à partir du mercredi 9 novembre. Nous nous y sommes rendues une semaine à peine avant cette annonce.
L’arrivée de réfugiés sur l’île de Lesbos a réveillé des souvenirs chez nombre d’habitants de l’île, eux-mêmes descendants de réfugiés d’Asie Mineure, et dont les parents étaient arrivés lors des violents échanges de population entre la Grèce et la Turquie en 1922.
Le procès d’Amir Zahiri et d’Akif Rasuli, deux demandeurs d’asile afghans accusés d’avoir facilité l’entrée illégale de demandeurs d’asile sur le territoire grec, et d’avoir provoqué le naufrage de leur propre embarcation, a été repoussé au 7 avril prochain.
Sept corps sans vie ont été retrouvés à Mytilène le 1er mars dernier. Leur identité reste inconnue, tout comme les causes exactes de leur décès. Ils cherchaient refuge en Europe.
Lundi 7 mars, un nouveau groupe de réfugiés est arrivé à Lesbos. Personne ne sait encore s’ils seront refoulés en Turquie, comme c’est arrivé la semaine dernière à un groupe de Palestiniens qui étaient arrivés à Samos.
La pluie ravage le nouveau camp dans lequel ont été « relogés » les rescapés de l’incendie de Moria. Il continue d’abriter de jeunes enfants, des personnes âgées, des malades qui se remettent d’une hospitalisation, des nouveau-nés.
Près d’une semaine après l’incendie du camp de Moria, nombre de bénévoles, employés d’ONG et journalistes se voient refuser l’accès à la zone où les réfugiés ont installé leurs tentes. Les distributions de nourriture sont sporadiques et insuffisantes. L’absence de sanitaires laisse présager une catastrophe. A Mytilène, la police traque ceux qui se seraient échappés de la rue.