« Faîtes ce que je dis et non ce que je fais ! » est presque unanimement pratiqué par les parents, les enseignants et les politiciens. Ne serait-il pas temps d’inverser ce qui constitue le fondement de l’hypocrisie humaine ?
Plus le temps passe et plus nos sociétés se fragilisent.
La plupart du temps, elles vivent dans le déni, soit le refus de prendre en considération le réel.
Certes, il y a la justice aux ordres qui vient de blanchir une bande d’escrocs, à propos de turpitudes affairistes à caractère international : Tapie, Adidas, LCL, USA, Lagarde, Sarkozy, Woerth and Co.
Game of Thrones vient de se terminer en eau de boudin, avec des destinées inachevées qui peuvent faire croire à de nouveaux épisodes. On verra. Ou pas. Peu importe. Mais, l'Histoire, elle, ne se termine jamais.
Chaque jour, et surtout chaque week-end, nous apportent la preuve d’une aggravation sans précédent du comportement de la police française à l’égard des manifestants.
Comme si des consignes, verbales, ou tacites avaient été données pour chasser du citoyen avec de plus en plus de violence.
Il existe deux grandes menaces qui hantent les humains : leur système économique reposant sur la rapacité insatiable d’une minorité de nantis qui s’accapare la valeur des richesses produites, et les différentes croyances religieuses ou non qui engendrent à la fois fraternité et haines, volonté de soumission et lutte pour imposer ses croyances.
J’aime visiter nos cathédrales dans la mesure où elles sont le témoignage du génie humain.
Elles témoignent aussi du regard méprisant du Grand Siècle à l’égard de ce Moyen-Âge que les romantiques mythifieront. Ces vaisseaux de pierres montés à l’assaut d’un ciel où d’aucuns y ont inventé le Paradis, constituent des défis aux lois de la pesanteur.
Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Cet académicien, dont le visage est connu de tous, y compris de ceux qui ne l’ont jamais lu, côtoie une manif de citoyens en train de revendiquer pour plus de justice sociale, plus d’équité, plus de respect, plus de fraternité, plus de liberté, plus d’égalité.