Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol1…
la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.
Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.
Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !
A écouter Emmanuel Macron et Gabriel Attal, on pourrait avoir l'impression que la France vient d'obtenir la fin de l'accord UE-Mercosur. Il n'en est rien : l'accord UE-Mercosur n'est toujours pas abandonné. Les négociations vont se poursuivre et la France n'exige ni la renégociation de l'accord ni le réexamen du mandat de négociation avec lequel la Commission européenne négocie. Explications.
Le gouvernement Macron-Attal n°1 a supprimé le ministère de la transition énergétique pour rattacher l'énergie à Bercy au détriment du ministère de l'écologie. Derrière cette décision apparemment technique se cache le choix de reléguer au second plan la lutte contre le réchauffement climatique, la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables. Explications.
Vous vous êtes fait élire contre l'extrême droite, votre mandat était de faire barrage à ses idées et vous avez finalement voté son programme. Oui, vous avez voté un projet de loi inspiré par l'extrême droite et vous l'avez voté avec l'extrême droite. Vous êtes devenus les porte-voix des idées du Rassemblement national. Vous êtes des députés qui ont voté une loi lepéniste.
« Accord historique ». C'est ainsi qu'est présenté le texte de décision de la COP28 validé ce mercredi 13 décembre, reprenant le qualificatif de la Présidence émiratie de la COP sans recul et distance critique. Si l'appel à une « transition hors des énergies fossiles » est évidemment un résultat positif, il comporte de nombreuses faiblesses qui en limite la portée. Explications.
Voilà un progrès : longtemps restées dans l'ombre, les énergies fossiles sont désormais au cœur du débat public autour de la COP28 sur le climat qui se tient à Dubai. La COP28 sera même évaluée à l'aune de la formulation qui sera retenue à ce sujet. Néanmoins, même dans le cas où cette formulation serait ambitieuse, elle restera non contraignante et de portée symbolique. Explications.
Quelques jours avant la COP28 sur le climat, l'Union européenne, avec le soutien de la France, a définitivement ratifié l'accord de libéralisation du commerce avec la Nouvelle-Zélande. Ses promoteurs (Commission européenne, Emmanuel Macron ...) le présentent comme un accord « climato-compatible », avec des arguments qui ne résistent ni au bon sens ni à l'analyse. Explications, données à l'appui.
C'est dans l'opacité la plus totale, et dans l'indifférence quasi-générale, que les négociations officielles entre les hauts-fonctionnaires de la Commission européenne et ceux des pays du Mercosur ont repris pour tenter de finaliser un accord qui créerait la plus grande zone de libre-échange de la planète. En notre nom, sans notre avis. Explications.
Depuis 2017, les promesses d'Emmanuel Macron en matière d'écologie ont toujours été suivies de grands renoncements. Alors qu'il présente les axes de la planification écologique qui doivent orienter la fin du second quinquennat, l'expérience indique qu'il est fort probable qu'il en soit de même tant l'obsession de ne surtout pas perturber le jeu économique est érigée en valeur suprême. Explications
Le concours des fausses-bonnes idées pour juguler l'inflation n'a manifestement pas de limite : après les inefficaces paniers anti-inflation de Bruno Le Maire, la nouvelle trouvaille d'Elisabeth Borne consiste à autoriser la vente à pertes des carburants. Voilà une mesure en trompe l'oeil injuste socialement, écologiquement discutable et favorable aux gros distributeurs pétroliers. Explications.
Ce n'est pas une plaisanterie : le PDG d'une compagnie pétrolière va présider la COP28 sur le climat qui se tiendra à Dubaï en décembre 2023. De quoi se taper la tête contre les murs. Plutôt que désespérer de tout, pourquoi ne pas faire de cette nomination, incarnation parfaite des contradictions et tensions mondiales face à l'urgence climatique, un électrochoc mondial ? Explications.