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C'est le jeudi 7 mai 2009, donc juste au lendemain de la défaite politique du parti démocratique sénégalais aux élections locales de 2009 que le blog de Nioxor Tine est né. Nous allons essayer de passer en revue l’actualité politico-syndicale entre le huitième et le neuvième anniversaire, en vous proposant des liens hypertexte, qui vous renvoient aux différents articles publiés dans la période.
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L’adoption par une Assemblée Nationale aux ordres, du projet de loi instaurant le parrainage, censé garantir, à la Coalition Benno Bokk Yakaar, une victoire certaine aux présidentielles de 2019 vient couronner la longue série de forfaitures, auxquelles nous a habitué le régime de l’APR.
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Pour cette fois-ci, les spin-doctors du pouvoir nous ont sorti de leurs chapeaux de charlatans une nouvelle trouvaille. Il s’agit du fameux parrainage, une sorte de sauce étrange, dans laquelle, ils envisagent de faire mariner les opposants et qui risque de faire patiner ou déraper leur régime aux abois.
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On note une difficulté d’accès aux soins pour le plus grand nombre avec des millions de personnes obligées de payer au comptant, au moment de la délivrance des soins, ce qui dans certains cas aboutit à leur exclusion pure et simple du système de soins.
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La condamnation arbitraire du maire de Dakar, essentiellement coupable d’ambition politique légitime et la sévérité de sa peine, loin de constituer une surprise, entrent dans la logique diabolique d’un pouvoir prêt à tout pour obtenir un second mandat.
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Jeunes garçons égorgés, fillettes violées puis assassinées, enfants pris en otage, attaques au Sud du pays, insécurité généralisée, incendies dévastateurs, recrudescence des accidents de la route, crashs aériens, persécution de nos compatriotes émigrés…, tel est le tableau lugubre du Sénégal, qui semble être devenu le pays des deuils et des obsèques.
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Qu’on le veuille ou non, on est obligé de reconnaître, que les luttes syndicales – principalement dans les secteurs de l’Education, de la Santé et de la Justice - ont singulièrement manqué d’efficacité, ces dernières années. La meilleure preuve en est la non-application, durant plusieurs années, d’accords signés par le gouvernement de la République.
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L’agitation sociale observée en cette période pré-électorale ne constitue qu’un retour de bâton plus que mérité pour une bande de coquins et de copains, qui sont censés gouverner ce pays, coupables de n’avoir pas tenu les engagements, auxquels ils avaient, pourtant, librement souscrits.
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L’espoir d’une meilleure accessibilité des services de santé, suscité par l’initiative de la couverture maladie universelle (CMU), est en train de fondre comme beurre au soleil, à cause d’une absence manifeste de réactivité et de prospective de la part de nos autorités étatiques.
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Après une année de tourments infligés au peuple laborieux, de gouvernance exécrable, d’instrumentalisation de la justice, de violations graves des normes démocratiques, notre pays s’achemine – si les choses restaient en l’état - vers une période pré-électorale lourde de menaces pour la paix civile.