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Inlassablement, indéfiniment, la mer roulait ses galets sur la plage, pour notre enchantement, pour inscrire en ta mémoire, en ma mémoire, nos beaux instants de partage dans ta ville, sous le soleil, la pluie, la grêle ou le vent, nos cœurs battant d’un même amour, nos yeux rivés sur le même horizon, brève et douce illusion.
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En sa Pagode de Mandalay, les adorateurs du dieu réincarné pieusement déposent, une à une, leurs feuilles d’or fin sur la statue du Bouddha Mahamuni à la grande sagesse.
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Flânant dans Persépolis, puis effleurant de mes pas le site grandiose de Pasargades, je songeai à la fatale destinée des plus riches, des plus belles, des plus royales cités du monde antique.
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Partout à travers le monde, de l’Andalousie à Cuba sur les pas de Federico García, de la Russie à l’Afrique qui vit naître tes ancêtres, des Amériques à l’Océanie, de l’Asie à l’Arabie, des Indes orientales aux Indes occidentales, de la mer Baltique aux Quarantièmes rugissants, j’emportais avec mes bagages, gravée à jamais dans mon cœur, l’image de ton amour, de ton visage
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Quand le vide s’ouvre devant ma vie, quand soudain le vertige m’étourdit, que surgit l’envie de ne plus exister, je cherche dans ma mémoire quel poème, quelle mélodie, quel pays, quel être bienveillant peut me rendre, dans ma nuit noire, l’espoir de vouloir atteindre demain ?
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Au soir de la vie, il me restait un trésor, l’espoir de doux moments à venir, avec toi, tellement attendus tout au long des années.
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A l’ombre des grands arbres verts, la rivière murmure sa chanson millénaire
Elle poursuit, inlassable, sa course vers la mer et les sables
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Encore une fois, le hasard m’a mise sur votre chemin, sauf si le hasard est l’œuvre de cette présence inconnue que je nomme « ange gardien », faute de comprendre d’où vient l’aide providentielle que le destin m’apporte parfois au cœur de la détresse.
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Poésie de l’étonnant instant qui passe
Rencontre de hasard comme étoile lointaine
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Par courtoisie, j’engageai la conversation avec eux. Leur étroitesse d’esprit d’anciens commerçants occidentaux aisés confortablement installés dans leurs préjugés m’apparut bientôt, et je ne fus que trop contente de vite pouvoir leur fausser compagnie pour aller de l’autre côté de la route