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Par tous les temps normands, la pluie, la brume, la grisaille, le vent, ton amour était ma lumière du jour, mon soleil d’espérance sur le chaos du monde qui nous entoure, splendeur de notre premier inoubliable été sur mon âme
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Par tous les temps normands, la pluie, la brume, la grisaille, le vent, ton amour était ma lumière du jour, mon soleil d’espérance sur le chaos du monde qui nous entoure, splendeur de notre premier inoubliable été sur mon âme
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Je me suis inventé un jardin imaginaire, loin du chaos du monde, un jardin de Babylone où près de l’onde je cultive la belladone, la lavande, le chardon, les fleurs de ma passion, la Poésie, le pardon des offenses
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Quel crime ai-je donc commis ?
Quel crime ai-je donc commis, sinon celui de T’aimer jour et nuit dès le printemps de ma vie, celui de traverser les années avec le seul espoir d’enfin te retrouver chez nous chaque soir ?
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Je t’en supplie, ne m’abandonne pas tout-à-fait, parle-moi, écris-moi, dis-moi que tu m’aimes encore un peu, n’oublie pas tes anciens serments d’amour, tes promesses, n’oublie pas que je t’ai follement aimé,
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L’interminable chaos du monde me consterne, m’attriste, me désole, me désespère. Les gens âgés que nous sommes devenus ont pourtant, pour la plupart, fait de leur mieux pour le rendre meilleur.
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Nous avions vingt ans. Nos rendez-vous, chaque soir, illuminaient mes journées entières loin de Toi. Ils étaient la seule joie, le seul but vers quoi tendait mon âme solitaire. Ils l’étaient restés après plus de quarante ans quand éclata l’orage d’une colère que je ne compris pas
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Par deux fois, le Destin décida de notre Rencontre. Nous n’avions que vingt ans mais mon cœur t’attendait depuis longtemps sans savoir à qui tu ressemblerais. Je rencontrai d’abord de pâles copies de ton image douce. Je les oubliai.
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Bien sûr, tu as quitté notre maison, mais ton ombre s’y est attardée en chaque endroit, la grange, la laiterie, les écuries, chaque mur de cette vieille masure, chaque arbre, chaque brin d’herbe, chaque chemin alentour,
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Au fil des années, j’avais inventé de si belles images de toi ! Lumineuses, douces, tendres, généreuses, à jamais gravées dans mon cœur blessé de toute éternité, celui des amantes de légende.