Le lynchage médiatique d'un pape dans ce monde rationnel et positiviste - où l'horoscope est la rubrique la plus consultée d'un journal - rappelle le procès de Louis XVI. L'histoire a établi le crime politique et le fantasme haineux. Son exécution s'est suivie de plus de vingt ans de guerres. Un million d'hommes sont morts sur une population de 24. Léon Schirmann a démontré que l'idéologie jacobine est encore à l'origine de la première guerre mondiale, dont la France, soucieuse de faire tomber les empires centraux, est responsable, initiant la mort à l'échelle industrielle. Où se situe la préoccupation à améliorer le sort des classes sociales modestes ou défavorisées ? Elle n'a que très peu existé. Sinon Jaurès. Il a été assassiné par un Villain. qui sera acquitté. Jaurès était un obstacle à la guerre, à "l'Union sacrée", laminoir intellectuel précurseur de "l'ouverture".
Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, prétend que les informations révélées frauduleusement à propos de Monsieur Soumaré ne sont pas le fait de son institution.Monsieur Philippe PICHON avait pourtant dénoncé l'usage dangereux et la dérive du STIC. Cela n'a pas été apprécié. Il est exclu de son service - puisqu'il est empêché de réintégrer malgré une décision de justice et la police lui supprime un grande partie de son salaire.
La CEDH a confirmé l'arrêt Medvedyev - quoiqu'en dise le garde des Sceaux - et l'obligation d'assurer au justiciable l'accès immédiat à un juge indépendant. Exit la réforme de la procédure pénale et la suppression du juge d'instruction. Exit également le projet de loi Besson.
Une pétition est ouverte pour demander la réintégration de Jean Hugues Matelly qui a coécrit un travail d'études critique sur la tenue des statistiques dans la police, laquelle est actuellement poursuivie en justice par les avocats, critiquant la procédure française de garde à vue sans avocat contrairement à nos voisins européen et au standard de la Convention européenne des droits de l'homme. La parole est à la défense.
L'assassinat d'un policier en région parisienne amène à douter sérieusement de la sincérité de l'action politique en matière de sécurité au regard des évènements (RTV.es). Le ministère de l'intérieur porte dans cette affaire une lourde responsabilité. Il est en effet paradoxal qu'un fonctionnaire de police d'un commissariat de banlieue se retrouve un soir face à un groupe terroriste armé quand on se souvient les déploiements de force consentis par ce même ministère dans le cadre de l'affaire de Tarnac.
Les pays suivants ont été étudiés : l’Allemagne, l’Angleterre et le pays de Galles, la Belgique,le Danemark, l’Espagne et l’Italie.Pour chacun d’eux, quatre questions ont été analysées :- les conditions du placement en garde à vue ;- les prérogatives de la police pendant la garde à vue ;- les droits de la personne placée en garde à vue ;- la durée de la garde à vue.Sources : Etude de législation comparée n° 204, décembre 2009.Le rapport est disponible sur le site internet du Sénat : http://www.senat.fr/lc/lc204/lc204_mono.html
« Le Conseil Consultatif des Juges Européens (CCJE) et le Conseil Consultatif des Procureurs Européens (CCPE) du Conseil de l’Europe ont adopté aujourd’hui un avis sur les relations entre les juges et les procureurs. Le Conseil de l’Europe rappelle que le développement, sur l’ensemble du continent européen, d’une justice indépendante, efficace et de qualité, sans laquelle il ne saurait y avoir d’Etat de droit, figure au centre de ses politiques dans le domaine de la justice. »" Strasbourg, 8 décembre 2009AVIS N°12 (2009) DU CONSEIL CONSULTATIF DE JUGES EUROPÉENS (CCJE) ETAVIS N°4 (2009) DU CONSEIL CONSULTATIF DE PROCUREURS EUROPÉENS (CCPE) À L’ATTENTION DU COMITÉ DES MINISTRES DU CONSEIL DE L'EUROPESURJUGES ET PROCUREURS DANS UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUELe présent Avis, adopté conjointement par le CCJE et le CCPE contient :§ une Déclaration, dite « Déclaration de Bordeaux » ;§ une Note explicative.DÉCLARATION DE BORDEAUX :« JUGES ET PROCUREURS DANS UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE »1Le Conseil consultatif de juges européens (CCJE) et le Conseil consultatif des procureurs européens (CCPE), à la demande du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe de fournir un avis sur les relations entre les juges et les procureurs, sont convenus de ce qui suit :1. L’intérêt de la société requiert que l’Etat de droit soit garanti par une justice équitable, impartiale et efficace. Les procureurs et les juges doivent veiller, à tous les stades de la procédure, à ce que les droits individuels et les libertés soient garantis et que l’ordre public soit protégé. Cela implique le respect absolu des droits de la personne mise en cause et des victimes. Une décision de classement sans suite par le procureur devrait faire l’objet d’un contrôle par le juge. Une option serait de permettre à la victime de porter l’affaire directement devant le tribunal.2. Une justice équitable exige le respect de l’égalité des armes entre le ministère public et la défense. Elle implique également le respect de l’indépendance du tribunal, du principe de la séparation des pouvoirs ainsi que de la force contraignante des jugements définitifs."L’ avis n° 12 est disponible sur internet :
Sommes-nous encore en démocratie ?Le faible taux de participation pourrait laiser croire qu'il n'y a plus que les banquiers, les assureurs, les actionnaires, les épargnants, les financiers, les hauts fonctionnaires et les affidés politiques à la solde du capitalisme financier qui vont encore voter. C'est l'apparence de la démocratie au service des acteurs et bénéficiaires du libéralisme. Il s'agit de ploutocratie. Ceux qui n'ont rien ne sentent pas ou plus concernés et ne vont pas voter. Il n'y a pas plus de démocratie dans le capitalisme qu'en Chine communiste (qui est un capitalisme centralisé ou d'Etat), comme le montre la convergence d'intérêts des patrons occidentaux et du système concentrationnaire chinois ou les dictatures comme la Birmanie.Il faudrait revoir le modèle de pensée contemporain et remettre un peu d'humanité dans tout ce matérialisme, dont les dérives libérales et totalitaires marquent l'échec.