Comment un type pareil, qui viole le droit fondamental sans aucune pudeur, peut-il être devenu enseignant en droit ? C'est à croire que les facultés de droit produisent vraiment n'importe quoi et elles ne s'en émeuvent même pas. Il faut peut être aussi s'interroger de ce côté là quand on s'inquiète d'une justice qui marche sur la tête.
Que nous dit la loi sur le renseignement ? Elle nous alerte. Après l'accord judiciaire avec le Maroc, cela devient un festival. Le PS est quand même un peu en avance pour Halloween. Il y avait l'homme à tête de chou, qui s'est laissé prendre le chou et a oublié la fleur. Le problème est qu'il y a maintenant plein de puces dans le chou. Retourner à la fleur, fissa.
Le Rapt de PerséphoneLes droits sociaux sont des droits de l'Homme protégés par des traités contraignant et d'effet direct ratifiés par la France. Avec l'ANI, la réforme des retraites, la loi Macron, la majorité fait de la régression sociale. C'est prohibé le droit international des droits de l'Homme.
Les relaxes de MM. Woerth et DSK sont admirables en affirmant coup sur coup l'importance incontournable du bénéfice du doute et de l'interprétation stricte de la loi pénale. Ceux qui crient à la justice de classe ne doivent pas désespérer. Bien au contraire. Il faut remercier MM. Woerth et DSK d'avoir fait progresser de façon très significative l'effectivité des droits de la défense en France. Il sera dorénavant possible, grâce à eux, d'exiger du ministère public et des tribunaux les mêmes conditions, le même respect de la présomption d'innocence, la même interprétation stricte du droit pénal, au visa du principe d'égalité de tous devant la loi. Ce serait sinon de la discrimination sociale, que la production des jugements de MM. Woerth et DSK suffira pour l'établir.
Combien de temps un Danois de 60 ans "adepte des théories libérales pur jus" le resterait s'il perdait son boulot, était privé de ressources et de ses droits sociaux et mis à la porte de chez lui ? Il y en a un peu marre de ces grande gueules qui pensent que cela suffit d'être fonctionnaire ou ministre pour mépriser la misère et ceux qui en souffrent. Ils inversent les rôles. Les gouvernements ne sont que les simples mandataires des populations. Il est temps de les mettre en demeure de se rendre compte de leur ineptie et de corriger leurs propos comme leur vision des choses.
Sans blague, l'industriel de la vache dans la Somme tricherait. Ce serait bien le premier capitaliste français à le faire. Il emploierait plus de vaches qu'il n'en déclare, les traite comme des cochons et ferait bosser ses employés comme des chiens. Valls et Macron vont être déçus. Mais bon, tant que ces deux zigues n'ont pas à avaler la cochonerie du processus industriel de l'esclavachiste, il est peu certain que l'Etat intervienne efficacement pour mettre un terme à cette folie productiviste qui se moque éperdument du bien-être animal et de ses clients.
Manuel Valls donne des leçons. Les militants socialistes ont apprécié son souci du parti socialiste en Congrès et des finances publiques à propos desquelles le premier ministre ne cesse de répéter qu'il faut faire des efforts et sucre les droits sociaux. Le Barça permet de connaître le motif réel de la régression sociale. Le promoteur de l'ordre républicain manque étonnamement de rigueur à propos du principe de précaution des deniers publics quant il s'agit de se l'appliquer à lui-même. Ce n'est pas parce qu'il ne sait pas compter (Mon ami Valls a bouffé sa paie le 10 du mois !) qu'il peut faire supporter ses fantaisies à la collectivité, à laquelle il n'en permet aucune. Celle-ci a un moyen de contester la dépense et d'en réclamer le remboursement. Ce qui ne manquerait pas de se produire en Allemagne, le pays qu'aime citer en exemple Manuel Valls.
L'imposture renégate du pouvoir et de sa majorité est démontrée magistralement par Martine Bulard dans son article publié dans le Monde Diplomatique " Loi Macron, le choix du "toujous moins "".
Des articles fleurissent sur le club à propos de l'évènement auquel on rattache souvent la première expression du mouvement révolutionnaire. Un professeur de l'université de Grenoble m'avait exposé une autre version des faits à l'origine de la journée des tuiles.