Au nom de « l’unité de la patrie » et de « l’unité ethnique », les autorités chinoises ont intensifié ces dernières années des campagnes de rééducation politique ou d’endoctrinement pour saper et marginaliser l’identité politique et culturelle tibétaine.
Comme au Tibet, en Turkestan Oriental une loi similaire a été adoptée il y a cinq ans et utilisée pour mettre en détention d’au moins deux millions de Ouïgours et les autres Musulmans, avec quelques ethnique Kazakhs et Ouzbeks dans les “camps de ré-éducation”.
Ce n’est pas la première fois que l’expression de l’unité ethnique a été mentionnée par la Chine.
Jamyang Kyi, née en 1965 dans l’Amdo, est une célèbre chanteuse tibétaine populaire au Tibet-occupé. Elle est aussi écrivaine, journaliste et féministe.
Jetant des lungtas* en l'air, les mains formant un poing alors que leurs poumons crient «Liberté au Tibet !», «Laissez le Dalaï Lama revenir au Tibet !». Leurs cris résonnent en moi longtemps après qu’ils soient emmenés, arrêtés et jetés dans une sombre cellule chinoise.
Le rapport détaillé souligne que les exécutions extrajudiciaires, la torture et la détention arbitraire sont pratiquées « de manière généralisée et systématique » dans la région tibétaine.