Contrairement à de nombreuses démocraties établies dans l'ère moderne, la démocratie tibétaine en exil n'a pas été imposée par une puissance étrangère ou obtenue par un soulèvement populaire.
Lors du raid de dimanche dernier à Dza Wonpo, dans la région de Kardze (en chinois, Ganzi), 19 moines d’un monastère local et 40 laïcs ont été placés en détention. Ils ont été fouillés de fond en comble par la police, a déclaré un Tibétain à Radio Free Asia (RFA), et sont actuellement détenus au poste de police du comté de Sershul [Shiqu].
En 1997, elle a publié un livre intitulé « Ama Adhe : The Voice that Remembers: The Heroic Story of a Woman’s Fight to Free Tibet », décrivant les conditions pénibles de prison chinois, comme elle en avait fait la promesse à des codétenus au cas où elle survivrait et malgré l’interdiction chinoise, elle tenait à témoigner pour les « morts et les vivants ».
Les restrictions se sont multipliées au Tibet au cours du mois de juillet, pour empêcher toute expression de célébration de l’anniversaire du Dalaï-Lama, qui tombe le 6 juillet.
Commémorons le courage des Tibétains sans armes qui lèvent le poing en protestation dans la rue du Tibet contre la colonisation chinoise, sachant pertinemment les conséquences de leur protestation de cinq minutes.
« Si je ne parle pas maintenant, je n'ai aucun droit moral de parler à nouveau pour la liberté et la démocratie. Ces jeunes gens ne demandent rien de plus, rien de moins que ce que je demande. Et si je ne peux pas parler pour eux, j’aurai honte de parler de liberté et de démocratie » le Dalai Lama, juin 1989
Depuis février 2021, les autorités chinoises auraient organisé des réunions et mis en garde les Tibétains contre la communication de la nouvelle de la relocalisation en menaçant les résidents d'une éventuelle suppression de toute compensation, ainsi que de sanctions.
Ces derniers mois, des figures de l’intelligentsia tibétaine auraient été arrêtées sur des accusations d’atteinte à la sécurité de l’Etat – un terme très ambigu, souvent utilisé par la Chine contre les militants et les écrivains.
Des informations provenant de sources officielles et des informations introduites clandestinement du Tibet suggèrent qu’au moins 400 Tibétains ont été arrêtés dans le cadre de cette répression.
La politique semble a été imposée pour empêcher les informations du Tibet de passer aux exilés tibétains et d’atteindre le monde extérieur.
« Burning the Sun’s Braids : New Poetry from Tibet » est un hommage pour et par les poètes tibétains. TibetWrites et Blackneck Books ont publié quelques livres importants ces dernières années, dont « Broken Portraits » par Kaysang, une voix forte mais subtile dans la poésie tibétaine.